
Agacé par les politiques du gouvernement caquiste, le PDG de Groupe Dynamite, également principal actionnaire du Royalmount, envisage de déplacer ses activités vers les États-Unis, révèle un article de La Presse.
Bien que sa valeur boursière ait franchi le cap des 6 milliards de dollars et que sa croissance demeure spectaculaire, Groupe Dynamite songe sérieusement à quitter le Québec. Son fondateur et PDG, Andrew Lutfy, exprime sans détour sa lassitude à l’égard des politiques publiques qu’il considère éloignées des enjeux économiques réels.
Dans un entretien accordé à La Presse, il a confié être « écœuré » par les ratés du système d’immigration et par l’absence de soutien concret offert aux entreprises.
Andrew Lutfy n’a pas hésité à comparer le premier ministre François Legault aux « curés d’il y a 100 ans », qu’il accuse d’avoir étouffé l’élan entrepreneurial des jeunes et de s’être opposés à la poursuite d’objectifs économiques ambitieux.
Le PDG de Groupe Dynamite s’est également insurgé contre la lourdeur du système québécois de délivrance des permis de travail. Selon lui, des designers et cadres essentiels à la croissance de l’entreprise font face à des délais irréalistes et à une instabilité administrative qui paralysent ses projets d’expansion. « Soixante-quinze pour cent de mes revenus dépendent de leaders dont les visas n’ont en moyenne qu’une durée de 13 mois », déplore-t-il.
Andrew Lutfy accuse le gouvernement Legault de manquer totalement de « sens des affaires » et de s’enfermer dans une vision idéologique trop étroite. Selon lui, Québec privilégie la francisation au détriment de la compétitivité économique. Après deux ans de démarches restées vaines, il déplore que Québec et Ottawa se renvoient constamment la responsabilité sans jamais proposer de solutions concrètes.
Le PDG de Groupe Dynamite s’insurge également contre l’exclusion de la région montréalaise — et du centre commercial Royalmount — du projet pilote visant l’extension des heures d’ouverture des commerces. Il rappelle avoir rencontré Christopher Skeete, alors délégué à l’Économie, pour souligner les retombées économiques majeures qu’une telle initiative pourrait générer à Montréal. Malgré ses appels répétés, le gouvernement est demeuré sourd à ses demandes.
« Ce n’est pas un gouvernement normal. Ce n’est pas une province normale. Ce n’est certainement pas un gouvernement doté de courage politique. Et l’économie en paie le prix. Les Québécois en paient aussi le prix », lance Andrew Lutfy avec amertume.
Un écho dans le milieu des affaires
Le PDG de Groupe Dynamite n’est pas seul à dresser ce constat. Le Conseil du patronat, la Chambre de commerce du Canada et l’Observatoire Grand Montréal multiplient eux aussi les appels à une refonte en profondeur des politiques d’immigration afin de répondre aux besoins criants de main-d’œuvre et de compétitivité.
Vers un départ aux États-Unis ?
Bien qu’enraciné au Québec depuis toujours, Lutfy confie réfléchir « sérieusement » à déménager le siège social de son entreprise aux États-Unis. Un choix qu’il justifie par le fait que 85 % de ses ventes proviennent déjà du marché américain.
Cette relocalisation lui permettrait, selon lui, de composer avec moins de contraintes administratives et fiscales, tout en bénéficiant d’un environnement plus favorable pour recruter et retenir les talents nécessaires à l’expansion de Groupe Dynamite.
« Si, au bout de la ligne, rester au Québec est un problème, je vais déménager », affirme-t-il.

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