Sous les projecteurs du Festival du film de Locarno, Emma Thompson n’a pas seulement été honorée pour sa carrière exceptionnelle avec le prestigieux « Leopard Club Award » : elle a aussi offert aux journalistes un récit pour le moins inattendu.
Lors d’une séance de questions-réponses le vendredi 8 août, l’actrice britannique de 66 ans a replongé dans ses souvenirs de tournage de la fin des années 90. L’anecdote commence en 1998, sur le plateau du film Primary Colors, où elle partageait l’affiche avec John Travolta et Kathy Bates. Ce jour-là, alors qu’elle se trouvait dans sa loge, le téléphone a sonné.
« J’étais dans ma loge quand j’ai entendu le téléphone sonner », a-t-elle raconté. À l’autre bout du fil, une voix s’est présentée : « Bonjour, c’est Donald Trump ». Sur le moment, elle pense à une farce. Mais l’homme d’affaires, déjà célèbre et tout juste séparé de sa deuxième épouse, poursuit : « J’aimerais beaucoup que vous séjourniez dans l’un de mes magnifiques hébergements, et que l’on dîne ensemble. »
Ce coup de fil tombait à un moment particulièrement difficile pour Emma Thompson. Trois ans plus tôt, elle avait découvert l’infidélité de son mari, l’acteur Kenneth Branagh, avec Helena Bonham Carter. Leur divorce, encore récent, l’avait laissée fragilisée, même si elle commençait à reconstruire sa vie auprès de l’acteur Greg Wise.
Amusée, mais pas dupe, l’actrice analyse aujourd’hui cette invitation surprise : « Je parie qu’il a des gens qui cherchent partout des personnes convenables à inviter, parmi tous ces gentils divorcés… Il avait tout de même trouvé le numéro de téléphone attitré de ma loge ! C’était du harcèlement ! »
Sans surprise, elle décline la proposition. Mais, avec le recul et en référence à la carrière politique ultérieure de son interlocuteur, Emma Thompson conclut dans un éclat de rire : « Alors oui, j’aurais pu sortir avec Donald Trump. J’aurais pu changer le cours de l’histoire américaine ! »
Sources: TVA Nouvelles
