Faut-il encore surveiller son poids après 60 ans ? Peu de gens connaissent la vraie réponse…
Avec l’âge, le corps change : le métabolisme ralentit, la masse musculaire diminue et les besoins énergétiques baissent. Beaucoup se demandent alors s’il faut encore surveiller son poids après 60 ans. La réponse est oui, mais pas de la même façon qu’à 30 ou 40 ans.
Le chiffre sur la balance n’est pas tout
À partir d’un certain âge, le poids seul ne suffit plus à évaluer la santé. Ce qui compte, c’est la composition du corps : combien de muscle, de graisse et d’eau il contient.
👉 Selon l’OMS, un léger surpoids (IMC entre 25 et 28) n’est pas forcément nocif après 60 ans. Il est même parfois associé à une meilleure survie en cas de maladie ou d’hospitalisation.
À l’inverse, maigrir trop vite ou être trop mince (IMC < 22) augmente le risque de fatigue, de fractures et de perte d’autonomie.
De plus, on perd naturellement 3 à 8 % de masse musculaire tous les 10 ans à partir de 50 ans. Cela signifie qu’une perte de poids peut cacher une perte de muscle — et donc une fragilisation du corps.
Manger mieux plutôt que moins
Les régimes restrictifs sont à
éviter. Ils font souvent perdre du muscle, pas seulement de la
graisse.
Il est préférable de manger équilibré, avec :
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des protéines à chaque repas (poisson, œufs, légumineuses, tofu, viande blanche) ;
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des fruits et légumes variés ;
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des bons gras (huile d’olive, noix, avocat) ;
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et suffisamment d’eau, même si la soif se fait moins sentir.
Le mouvement, la clé pour garder la forme
L’activité physique régulière
aide à stabiliser le poids, mais surtout à préserver la masse musculaire et la
vitalité.
Marche rapide, natation, vélo ou même danse : tout mouvement
compte. Deux séances de renforcement musculaire par semaine peuvent
déjà ralentir la perte
musculaire de moitié.
En résumé
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Oui, il faut surveiller son poids, mais sans viser la minceur à tout prix.
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Un léger surpoids peut être protecteur après 60 ans.
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Le vrai objectif : rester fort, actif et bien nourri, pour que le corps reste un allié, pas un fardeau.
