Fermeture de Terrasses à Montréal : La Mairesse Répond aux Critiques

Dimanche, la mairesse de Montréal, Valérie Plante, s’est exprimée sur la controverse entourant la fermeture des terrasses par le service de sécurité incendie de la Ville, survenue vendredi dernier. Cet incident a particulièrement affecté le restaurant Chez Alexandre, où une cliente régulière a été choquée par l’intervention des agents.

Cette cliente, qui profitait de la section VIP à l’extérieur du restaurant, a décrit la scène comme chaotique : « J’étais avec une copine et on a vu […] des gens en uniforme. Nous, on pensait que c’était des policiers », a-t-elle raconté à TVA Nouvelles. Face à l’agitation, elle et son amie ont rapidement quitté les lieux, craignant une situation dangereuse.

En apprenant la nature de l’intervention, la cliente a exprimé son indignation et critiqué le leadership de Valérie Plante. « C’est quand même des payeurs de taxes. Madame Plante, c’est désolant de voir ce qu’il se passe, à Montréal », a-t-elle déclaré.

En réponse, Valérie Plante a reconnu que la sécurité est une priorité, mais a regretté la manière dont les inspections ont été menées. « Il ne faut jamais lésiner sur le travail de sécurité. Ceci étant dit, là où je suis très préoccupée, c’est la façon dont ça s’est passé. Demain matin, il va y avoir un post-mortem administratif », a-t-elle annoncé.

La mairesse a évoqué un « problème de communication » plutôt qu’une faute individuelle. « Ce n’est pas noir ou blanc. Je veux bien faire les choses, parce qu’on a réussi à le faire par le passé. Pour l’instant, j’ai surtout l’impression qu’il y a eu un gros problème de communication, et ça, c’est extrêmement dommageable que ça ait mené à ça », a-t-elle précisé.

Quant à présenter des excuses formelles, Valérie Plante est restée prudente. « Je suis désolée que ça ait mené à un chaos sur la rue Peel, mais en même temps, s’il y a des enjeux de sécurité, on ne peut pas lésiner avec ça. Il n’y a pas un citoyen, aucun visiteur qui va nous dire: “Ben coudonc, l’important c’est qu’on fasse la fête.” Oui, il faut faire la fête, mais de façon sécuritaire », a-t-elle affirmé.

Elle a conclu en soulignant la nécessité de clarifier les responsabilités : « Je suis désolée, absolument, mais je ne peux pas dire, à ce moment-ci, si c’est la responsabilité d’un ou de l’autre, c’est là où il y a une petite nuance. »

Source: Journal de Montréal et Instagram de Sandra Ferreira