François Lambert partage une mauvaise surprise et l’envers de la réalité entrepreneuriale


François Lambert est un entrepreneur audacieux, auteur et conférencier charismatique, qui a su bâtir des entreprises d’envergure tout en cultivant une passion pour l’agriculture. Il est devenu une figure médiatique incontournable au Québec, tant grâce à ses succès en affaires que par sa présence à la télévision.
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ll s’est fait connaître du grand public grâce à ses passages remarqués dans l’émission Dans l’œil du dragon sur Radio‑Canada
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On l’a aussi vu à la télévision dans des émissions comme Un souper presque parfait et Big Brother Célébrités, où il a atteint la finale
Dans un récent message partagé sur ses réseaux sociaux, François Lambert a révélé avoir vécu une très mauvaise surprise au cours des derniers jours.
C’est sur sa page Facebook que l’homme d’affaires a choisi de partager une facette moins glamour de la réalité entrepreneuriale : les bris d’équipement. Cet été, il en a d’ailleurs connu plusieurs, allant de son conteneur-congélateur à sa pelle mécanique, sans oublier une roue de tracteur, pour ne nommer que ceux-là. Voici comment il a raconté l’expérience :
Cet été, mon container congélateur a lâché : 9000 $ de réparation. Quelques semaines plus tard, un autre bris : 4500 $. Ensuite, la pelle mécanique… une roue qui casse. 3000 $. Un pneu de tracteur qui éclate: $1,000. Et aujourd’hui, c’est le petit camion de livraison qui tombe : 10 000 $.Et ce n’est pas tout. Suite au bris de mon container, j’ai acheté des unités de réfrigération. Un autre investissement nécessaire. Parce que c’est ça aussi, la croissance.
On va se le dire : la croissance est un peu plus facile que la décroissance. Mais elle demande tout autant d’argent. Quand ça décroît, il n’y a plus d’argent qui rentre et on doit payer les frais fixes. Et quand ça croît, chaque dollar qui rentre repart aussitôt dans l’entreprise : en réparations, en nouvel équipement, en intrants pour fabriquer nos produits.
Ajoutons à ça la préparation pour la période des Fêtes : commander des boîtes, du matériel, s’assurer que tout est prêt pour livrer vos produits à temps. Ça aussi, ça gruge le fonds de roulement.
Bref, ça gruge, ça gruge, ça gruge. Toutes les petites
cennes qu’on fait avec nos ventes, on les réinvestit pour que ça
roule. Parce qu’on vous offre un des plus bas seuils de shipping
gratuit à 50 $. En bas de ça, c’est seulement 5 $. Pourquoi? Parce
qu’on veut vous avoir comme clients. Et des clients qui en ont pour
leur argent.
Et la formule fonctionne. On est rentable. Pas parce qu’on fait
d’énormes marges, mais parce qu’on a du volume. Parce qu’on a des
clients heureux. Et ça, c’est le coeur de l’entreprise.
Je ne vous écris pas ça pour me plaindre. C’est un constat. Un seul bris ne fait pas abandonner un entrepreneur. C’est l’accumulation des mauvaises nouvelles qui finit par user. Mais quand ça arrive, tu n’as pas le choix : tu répares, tu investis, tu te retrousses les manches et tu continues.
Donc, quand vous voyez un entrepreneur dire qu’il est épuisé, ce n’est pas forcément de gérer son entreprise qu’il est fatigué. C’est de l’accumulation. L’accumulation des petites mauvaises nouvelles, des bris, des imprévus, des réparations, des investissements obligatoires. C’est ça qui use.
Mais malgré tout, on continue. Parce que c’est ça être en affaires : se relever à chaque coup et avancer encore. »