Mario Pelchat, connu autant pour sa voix puissante que pour son amour du terroir, est sorti du silence sur ses réseaux sociaux. En cause ? Un article publié dans La Presse dans lequel deux citoyennes saluaient le refus de la CPTAQ de lui permettre de tenir des spectacles sur son domaine viticole à Saint-Joseph-du-Lac.
Mais l’artiste et vigneron n’a pas laissé passer ce qu’il considère comme une vision étroite et injuste du rôle de l’agriculture moderne.
Dans un long message, Mario Pelchat a rappelé que son vignoble compte 58 000 vignes, produit 50 000 bouteilles par année (et bientôt le double), et emploie de la main-d’œuvre locale. Pour lui, ces critiques font fi de 20 ans d’engagement dans une agriculture durable et enracinée.
Les spectacles visés par la décision de la CPTAQ se tiennent dans un entrepôt agricole réaménagé l’été. Pelchat précise qu’ils font partie d’un véritable parcours agrotouristique, incluant :
- Présentation des vins du domaine
- Dégustations de produits du terroir
- Éducation sur la viticulture
- Animation culturelle
Ces événements attirent des visiteurs de partout au Québec et même de l’étranger, qui font vivre l’économie locale.
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Mario Pelchat affirme que l’agriculture doit évoluer si elle veut continuer à inspirer les jeunes et survivre à long terme. Il ne remplace pas l’agriculture par la culture, dit-il, mais il l’enrichit par la culture. « Et ça, c’est profondément québécois. »
Son message n’est pas une attaque, mais un appel à la réflexion collective : comment protéger les terres agricoles tout en les faisant rayonner ? Peut-on marier tradition et innovation ? Pour Mario Pelchat, la réponse est oui — et son domaine en est la preuve.
