Depuis l’annonce du verdict innocentant les cinq anciens joueurs d’Équipe Canada junior – Carter Hart, Michael McLeod, Dillon Dubé, Alex Formenton et Cal Foote – accusés d’inconduite grave, les réactions fusent. Parmi elles, une voix se distingue par sa lucidité et sa compassion : celle de Géraldine Lamarche.
Alors que la justice a tranché en faveur d’un acquittement, invoquant un manque de preuves suffisantes, la LNH a rapidement réagi en précisant que, malgré cette décision judiciaire, ces joueurs ne seraient pas admissibles à évoluer sur la glace la saison prochaine. Une position qui souligne l’écart grandissant entre justice pénale et responsabilité sociale.
Géraldine Lamarche n’a pas pris la parole pour contester le verdict, ni pour juger les joueurs. Elle a plutôt utilisé sa plateforme pour adresser un message puissant à toutes les survivantes de violences sexuelles qui se sentent invalidées par les failles du système judiciaire.
Dans une publication partagée sur ses réseaux, elle rappelle que l’absence de condamnation ne signifie pas absence de geste répréhensible. Elle éclaire le processus rigoureux derrière toute accusation criminelle au Canada, et insiste sur un fait souvent ignoré : « Acquitté ne veut pas dire non-coupable. »
« Ton histoire est valide. Ta voix mérite d’être entendue. Personne ne peut effacer ce que tu as vécu. La vérité restera toujours la vérité. »
Afficher cette publication sur Instagram
Sous sa publication, les commentaires se multiplient : des témoignages touchants, des mots de gratitude, et surtout, des survivantes qui se sentent enfin vues et entendues. Géraldine ne fait pas que prendre position, elle tend la main, elle répare, à sa façon.
Dans un débat aussi chargé que celui entourant les anciens membres d’Équipe Canada junior, Géraldine Lamarche recentre l’attention là où elle doit être : sur les personnes survivantes.
Son message est un baume, mais aussi un appel à la conscience collective : la justice ne parle pas toujours au nom de la vérité, et il est de notre devoir d’écouter celles et ceux qui osent encore témoigner malgré tout.
