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Gilbert Rozon fait une déclaration inattendue : « C’est moi la victime »
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Gilbert Rozon fait une déclaration inattendue : « C’est moi la victime »

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Alors qu’il fait face à une poursuite collective de 14 millions de dollars intentée par neuf femmes, Gilbert Rozon a surpris tout le monde mardi au palais de justice de Montréal en affirmant qu’il avait lui-même été victime… du crime dont on l’accuse.

Convoqué pour répondre aux allégations graves portées contre lui, dont celle d’Annick Charette, qui affirme avoir été violée alors qu’elle dormait, l’ancien magnat de Juste pour rire a retourné les rôles :

« Oui, absolument. J’ai été agressé. Mais je n’ai pas porté plainte. »

Cette déclaration inattendue a été accueillie avec étonnement, tant par les avocats que par l’audience présente. Son avocat a insisté : M. Rozon prétend que c’est Mme Charette qui aurait abusé de lui, une version qu’il avait déjà évoquée lors de son procès criminel en 2020.

 

En 2020, Gilbert Rozon avait été acquitté au criminel, la juge Mélanie Hébert ayant estimé que le doute raisonnable persistait. Il avait affirmé que l’acte avait été consenti, et même que Mme Charette aurait profité de son sommeil.

Mais ce procès civil, intenté par neuf femmes, remet de l’avant une série d’allégations qui s’étendent sur plusieurs décennies. Les plaignantes affirment avoir été victimes d’agressions sexuelles commises par Rozon, alors qu’il était à la tête de l’empire Juste pour rire.

Mardi, Rozon a également déclaré qu’à l’époque, il n’avait pas porté plainte car :

« Un homme serait embarrassé de porter plainte si une femme nous fait l’amour. »

Une phrase qui a fait réagir sur les réseaux sociaux, où plusieurs internautes dénoncent une stratégie de victimisation et de diversion.

 

Les avocats des plaignantes, Me Bruce Johnston et Me Jessica Lelièvre, poursuivent leur contre-interrogatoire, en abordant chaque allégation portée contre Rozon. Ce procès civil, très attendu, vise à obtenir justice symbolique et réparation financière pour les femmes concernées.

Pendant ce temps, l’ex-homme d’affaires continue de clamer son innocence et de dénoncer ce qu’il perçoit comme un « piège » juridique :

« La façon dont vous tournez les questions, c’est pour me piéger. Je comprends le jeu. »

 

💬 Ce retournement de situation risque de relancer le débat public sur la parole des victimes, la justice, et la responsabilité des figures influentes.

 

 

 

Source : Mondedestars

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