Gildor Roy révèle avoir été sous protection policière
Lors de son passage récent à l’émission « Ça finit bien la semaine », Gildor Roy, acteur, animateur et chanteur québécois renommé, a partagé un épisode méconnu de sa carrière qui a nécessité une intervention policière pour sa sécurité.
Invité pour discuter de son dernier film « La petite et le vieux », adapté du roman de Marie-Renée Lavoie, Gildor a captivé l’audience non seulement avec les détails de ce nouveau projet, mais aussi avec une révélation surprenante remontant à plus de 30 ans.
Dans « Requiem pour un beau sans cœur », Gildor incarnait un personnage impliqué dans un drame inspiré de l’incendie tragique du Gargantua, un club à Montréal.
Ce rôle a suscité des réactions extrêmes, notamment de la part des proches des victimes de cet incendie, qui ont menacé l’acteur. « Une personne m’a même dit : « Aimerais-tu cela qu’on te regarde brûler, toi? » », a-t-il partagé avec une gravité palpable.
L’intensité des menaces a conduit à une protection policière discrète lors de la première du film, une mesure de sécurité dont Gildor n’était même pas conscient à l’époque.
Ce n’est que plus tard qu’il a été informé de la situation, ce qui l’a profondément secoué. « Après l’avoir appris, j’ai shaké pendant deux semaines et je ne sortais plus de chez moi », a-t-il confié, évoquant l’impact psychologique significatif de ces événements.
L’expérience a laissé une marque indélébile sur l’acteur, qui a exprimé son regret si ses actions avaient causé de la peine, tout en soulignant l’effroi personnel qu’il avait ressenti.
Fort heureusement, la situation ne s’est pas aggravée, et avec le temps, Gildor a pu reprendre une vie normale, continuant à enrichir le paysage culturel québécois avec son talent.
Cette histoire met en lumière non seulement les risques parfois associés à l’interprétation de rôles controversés, mais aussi le courage et la résilience nécessaires pour naviguer dans les défis que peut présenter une carrière dans le domaine public.
