Guylaine Guay Face à la Tempête : Quand la Médecine Ignorante Attise la Haine

Guylaine Guay, animatrice et autrice bien connue au Québec, a pris la décision de supprimer certaines publications sur ses réseaux sociaux après avoir été ciblée par une importante vague de messages haineux. Ces publications visaient à dénoncer les propos d’une médecin de famille au sujet du lipœdème, une maladie chronique dont elle souffre. Une remarque déplacée qui allume l’incendie ,Tout a commencé lorsqu’une médecin a commenté l’un de ses messages en suggérant de « simplement aller marcher », insinuant que la maladie n’était qu’un manque d’effort physique. Pire encore, elle a accusé Guylaine de « se victimiser ». Ces commentaires ont été perçus comme une attaque envers toutes les femmes atteintes de lipœdème, une maladie encore méconnue et souvent minimisée. Choquée, Guylaine a partagé l’échange sur Instagram afin de sensibiliser le public et dénoncer l’ignorance médicale. Un combat de longue haleine pour la reconnaissance du lipœdème, Guylaine Guay milite depuis longtemps pour la reconnaissance du lipœdème, une maladie qui touche environ 1 femme sur 10. Dans son livre Corps gras, elle raconte sa propre expérience et dénonce les préjugés dont sont victimes les femmes atteintes. Elle insiste : ce n’est ni de la paresse ni un manque de volonté, mais une condition médicale réelle, douloureuse, et encore largement incomprise.
Un soutien massif… mais une haine encore plus grande
Si plusieurs internautes et personnalités ont soutenu Guylaine après ses publications, la vague de haine qu’elle a reçue en retour l’a poussée à supprimer ses publications. Elle explique :
« Ce n’est pas parce que je suis pissou. Je suis une femme de convictions qui va au ‘bat’. Mais là, c’était trop. »
Elle précise que c’est désormais le Collège des médecins du Québec qui prendra le relais dans cette affaire, et invite les gens au calme, demandant simplement :
« Du respect, de l’écoute, de la curiosité, de la bienveillance, un peu d’empathie et un soupçon d’humilité. »
Un rappel douloureux de la réalité en ligne

Ce nouvel épisode
s’ajoute à un quotidien déjà difficile. Guylaine avait récemment
parlé de son essai du médicament Ozempic pour réduire
l’inflammation :
« Après douze semaines, c’était atroce. J’ai pensé mourir. »
Ce retrait temporaire de l’espace public est un triste reflet de la violence numérique que vivent de nombreuses personnes publiques, surtout les femmes engagées. Mais Guylaine Guay, malgré la fatigue, reste fidèle à elle-même : déterminée, lucide et profondément humaine


