Il tue l’assassin de son fils pour 25 € — des milliers d’internautes le soutiennent

L’Italie est secouée par une affaire à la fois tragique et digne d’un polar. Guglielmo Palozzi, 62 ans, a abattu de sang-froid l’homme reconnu coupable d’avoir tué son fils pour une dette de seulement 25 €.

En juin 2020, Giuliano Palozzi, fils de Guglielmo, meurt après avoir été sauvagement passé à tabac. Son agresseur, Franco Lollobrigida, est condamné en appel à 10 ans de prison pour homicide involontaire aggravé.

Mais il est libéré récemment, après un second appel devant la Cour de cassation, une décision qui indigne profondément le père endeuillé.

Selon le Corriere della Sera, Guglielmo, éboueur de profession, retrouve la trace de Lollobrigida et le suit jusqu’aux jardins publics de Rocca di Palpa, près de Rome.

Après une brève altercation, il sort un revolver et tire une balle dans le dos de l’homme, le touchant en plein cœur. La victime décède sur place.

Maîtrisé par des passants, Guglielmo Palozzi ne cherche pas à fuir. La police l’arrête immédiatement pour homicide volontaire.

Malgré la gravité de l’acte, des milliers d’internautes ont exprimé leur compréhension, voire leur soutien, envers le père meurtri.

Sur les réseaux, beaucoup considèrent qu’il a « rendu justice » après ce qu’ils perçoivent comme une décision judiciaire injuste.

Cette affaire relance le débat sur la légitimité de la vengeance, la confiance envers la justice et la frontière fragile entre émotion et loi.