Images détournées et fausses publicités : Guylaine Tremblay dénonce une situation choquante

L’utilisation frauduleuse de l’image de personnalités publiques continue de faire des ravages sur les réseaux sociaux, et plusieurs vedettes québécoises en font maintenant ouvertement les frais.

Au cours des derniers jours, Mélanie Maynard a pris la parole pour dénoncer une situation qui l’exaspère profondément. Sur ses réseaux sociaux, l’animatrice a partagé des captures d’écran d’une fausse publicité dans laquelle son image aurait été utilisée pour promouvoir des produits liés à l’apparence physique.

On y voit notamment une photo d’elle en tenue sportive, le ventre découvert, accompagnée de promesses douteuses. Une mise en scène complètement mensongère, qu’elle a rapidement tenue à dénoncer.

« FAUX. Ce ne sont pas mes abdos!!! On m’a dit que c’était associé à cette publicité. Je ne connais pas ces produits. #Bien tannée », a-t-elle écrit, visiblement à bout de patience.

Peu de temps après cette sortie, une autre personnalité très aimée du public québécois a révélé avoir été victime du même stratagème.
La comédienne Guylaine Tremblay a elle aussi dénoncé l’utilisation non autorisée de son image dans une publicité frauduleuse.

Sur sa page Facebook, elle a partagé deux images côte à côte : la vraie photo, prise lors d’un tournage de Sucré salé à l’été 2024, et une version modifiée servant à promouvoir un produit trompeur.

« La photo de gauche, c’est vraiment moi lors d’un tournage de Sucré salé à l’été 2024 et l’autre, c’est de la FAUSSE PUBLICITÉ!!!!!!!! Tellement cheap, ils ont même pas changé les souliers », a-t-elle écrit, indignée.

En publiant la version originale, la comédienne a voulu remettre les pendules à l’heure et démontrer clairement la manipulation derrière ce type de fraude.

 

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Les réactions n’ont pas tardé à affluer sous la publication de Guylaine Tremblay. Plusieurs internautes se disent choqués par la facilité avec laquelle l’image d’artistes peut être détournée à des fins frauduleuses.

Certains y voient même matière à poursuite, bien que la comédienne souligne la difficulté de retracer les véritables responsables derrière ces arnaques, souvent orchestrées à partir de comptes anonymes ou situés à l’étranger.

Cette vague de témoignages relance une discussion plus large sur la protection de l’identité numérique et la responsabilité des plateformes face à la prolifération de fausses publicités.

Rappelons que cette problématique est au cœur du documentaire Marie contre Goliath, animé par Marie-Claude Barrette. Dans ce projet, l’animatrice s’attaque frontalement à l’usurpation d’identité, un phénomène dont elle a elle-même été victime après avoir été faussement associée à une publicité de cryptomonnaie.

Une série balado de quatre épisodes, également animée par Marie-Claude Barrette, est disponible sur Radio-Canada OHdio et approfondit les conséquences bien réelles de ces fraudes sur les victimes.