Le gouvernement français a dévoilé les nouveaux barèmes d’imposition pour l’année fiscale 2025, ajustés pour suivre l’inflation et préserver le pouvoir d’achat des contribuables face à la montée des prix générale.
Cette mesure vise à éviter que de plus en plus de ménages ne basculent dans des tranches d’imposition supérieures uniquement du fait de l’inflation, sans réelle augmentation de leur niveau de vie.
Pourquoi ce changement ? Le gel des barèmes fiscaux, initialement envisagé, a été écarté par le gouvernement de Michel Barnier pour plusieurs raisons.
Premièrement, avec l’inflation actuelle, ne pas ajuster les tranches d’imposition aurait automatiquement poussé plus de contribuables dans des tranches supérieures, augmentant ainsi leurs impôts sans augmentation correspondante de revenus.
Deuxièmement, cette approche permet de mieux aligner les impôts sur la capacité économique réelle des ménages.
Détails du barème pour 2025 :
- 0 % pour les revenus jusqu’à 11 520 €
- 11 % pour les revenus entre 11 520 € et 29 373 €
- 30 % pour les revenus entre 29 373 € et 83 988 €
- 41 % pour les revenus entre 83 988 € et 180 648 €
- 45 % pour les revenus au-delà de 180 648 €
Ces ajustements barémiques reflètent une volonté de faire porter l’effort fiscal de manière plus équilibrée et juste, prenant en compte l’évolution économique et la capacité contributive des citoyens.
Implications économiques et politiques : Cette décision intervient dans un contexte où la France, sous la pression de Bruxelles, doit réduire son déficit budgétaire.
Le choix de revaloriser les barèmes au lieu de les geler soutient non seulement les ménages, mais stimule également l’économie en maintenant le pouvoir d’achat des consommateurs.
Le projet de barème pour 2025 doit encore passer devant le Parlement pour une approbation définitive. Cette réforme est essentielle pour assurer une fiscalité juste et équilibrée qui répond aux défis économiques actuels et soutient la croissance économique du pays.
Source : journaldugeek
