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J’ai appris à arrêter d’imaginer le pire : voici comment
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J’ai appris à arrêter d’imaginer le pire : voici comment

Capture decran 2025 06 08 225644 J’ai appris à arrêter d’imaginer le pire : voici comment

Pendant longtemps, j’étais une vraie championne des scénarios catastrophes. Une petite toux ? Cancer. Un texto sans emoji ? Il ne m’aime plus. Mon chien mange un peu moins ? Il va mourir.

C’était devenu automatique. Un petit détail déclenchait toute une série d’images dans ma tête. Et à la fin, je finissais souvent stressée, fatiguée… pour rien. Si tu te reconnais, cet article est pour toi.

Aujourd’hui, je ne vais pas te dire que je ne pense plus jamais au pire. Mais j’ai appris à ne plus laisser ces pensées me contrôler. Et voici comment.


1.  J’ai commencé par observer mes pensées

Avant, je vivais mes pensées. Elles me semblaient vraies. Si mon cerveau me disait que quelque chose de grave allait arriver, je le croyais.

Puis, un jour, j’ai lu une phrase qui m’a aidé :

« Tu n’es pas tes pensées. Tu es celui ou celle qui les observe. »

Alors j’ai essayé. Chaque fois que je me faisais un scénario catastrophe, je le regardais comme si c’était un film dans ma tête.
Je me disais : « Ah tiens, le cerveau dramatique revient. »

Le simple fait de mettre un nom sur ces pensées m’a aidé à prendre du recul.


2.  J’ai arrêté de vouloir les faire disparaître

Plus j’essayais de repousser ces pensées, plus elles insistaient. Comme si mon cerveau disait : « Hé, écoute-moi ! C’est important ! »

Alors j’ai changé de stratégie. Plutôt que de lutter contre elles, je les ai accueillies.

Quand une pensée arrivait, je la notais mentalement :
– « OK, j’ai peur qu’il arrive un accident. »
– « OK, je pense que cette personne ne m’aime plus. »

Juste accueillir sans juger. Sans amplifier, sans dramatiser. Et parfois, je me disais même :

« OK, cerveau, merci pour l’alerte, mais je gère. »

Ça parait bizarre, mais ça marche.


3.  Je suis revenue à l’instant présent

Les scénarios catastrophes vivent dans le futur. Dans des « Et si… » qui ne sont pas encore arrivés.

Pour m’ancrer dans le réel, j’ai appris des petits trucs :

  • Regarder autour de moi et nommer cinq choses que je vois.

  • Toucher un objet et me concentrer sur sa texture.

  • Écouter les bruits ambiants, comme un exercice de pleine conscience.

  • Respirer profondément, juste pour sentir que je suis là, maintenant.

Ces petits gestes m’aident à revenir dans mon corps et à sortir de ma tête.


4.  J’ai commencé à en parler

Pendant longtemps, j’avais honte de mes pensées. Je croyais que c’était bizarre, que j’étais trop émotive ou trop stressée.

Mais quand j’ai commencé à en parler à des ami.e.s, je me suis rendu compte que je n’étais pas la seule. Et souvent, juste mettre des mots sur mes peurs, c’était suffisant pour les désamorcer.

Parfois, mon amie me disait :
« Ouf, je pense la même chose parfois. Mais non, ça ne veut pas dire ça. »
Et on riait. Ça faisait du bien.


5.  J’ai appris à me rassurer autrement

Au lieu de m’imaginer toutes les pires fins possibles, j’ai commencé à m’entraîner à imaginer des issues positives ou neutres.

  • Et si ça se passait bien ?

  • Et si cette pensée n’avait aucune preuve ?

  • Et si je pouvais simplement attendre et voir ?

Je ne nie plus mes peurs. Mais je choisis de ne pas leur donner tout le pouvoir.


Est-ce que c’est magique ? Non.

Il m’arrive encore d’imaginer le pire. Mais aujourd’hui, je sais quoi faire. Je sais que ce n’est qu’un réflexe mental, pas une vérité.

Et surtout, je sais que je peux choisir de ne pas nourrir ces pensées.

👉 Si toi aussi ton cerveau aime faire des drames… donne-lui une pause.
Tu peux commencer tout doucement, un petit pas à la fois.

Et un jour, comme moi, tu souriras et tu diras :
« Merci cerveau… mais pas aujourd’hui. »

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