Tribune Tendance
En cours de lecture
« Je voulais qu’elle parte » : les mots glaçants d’une fillette après avoir jeté sa petite sœur du balcon
Tribune Tendance
Tribune Tendance

« Je voulais qu’elle parte » : les mots glaçants d’une fillette après avoir jeté sa petite sœur du balcon

Avatar photo
Capture decran 2025 10 31 064009 « Je voulais qu’elle parte » : les mots glaçants d’une fillette après avoir jeté sa petite sœur du balcon

Un drame inimaginable a secoué la Russie le samedi 25 octobre 2025. Dans la commune de Vasilyevo, près de Kazan, une fillette de cinq ans a provoqué la mort de sa petite sœur âgée de seulement 21 jours. Les deux enfants se trouvaient seuls dans l’appartement familial, situé au quatrième étage.

Selon les premiers éléments de l’enquête, le père était au travail et la mère s’était absentée pour une courte durée, laissant les deux enfants seuls dans le logement.
C’est pendant ce laps de temps que la fillette aurait ouvert la porte-fenêtre du balcon et fait basculer le nourrisson dans le vide.

Des passants ont immédiatement alerté les secours, mais malgré leurs efforts, le bébé n’a pas pu être réanimé.

Lors de son audition, la fillette aurait prononcé des mots glaçants :

« Je voulais qu’elle parte. »

D’après les enquêteurs, l’enfant aurait mal vécu l’arrivée de sa petite sœur. L’attention portée au nouveau-né, la fatigue des parents et la perte de repères auraient déclenché chez elle un profond sentiment de jalousie.

Une procédure pour abandon et mise en danger d’enfants a été ouverte contre les parents.
La mère, notamment, pourrait être poursuivie pour négligence ayant conduit à la mort d’un mineur, un chef d’accusation passible de plusieurs années de prison selon le code pénal russe.

Le drame a bouleversé tout le quartier de Vasilyevo. Les voisins décrivent une famille « sans histoires », des parents aimants et une petite fille « joyeuse mais très sensible ».

Ce terrible incident soulève une fois de plus la question de la surveillance des jeunes enfants et des ressources psychologiques à disposition des familles après une naissance.

Un drame d’une tristesse absolue, où l’innocence et la détresse se sont croisées… pour un geste irréversible.

Défiler vers le haut