Joël McGuirk, l’un des influenceurs du documentaire Alphas, a récemment exprimé son mécontentement à propos de la façon dont le Bye Bye et la revue de fin d’année d’Infoman ont abordé son rôle dans le film.
Après la diffusion du documentaire qui a suscité une énorme réaction médiatique au Québec, McGuirk a pris la parole pour dénoncer certaines parodies qui, selon lui, ont dépassé les limites de l’humour.
Depuis la diffusion du documentaire Alphas, qui explore les mouvements masculinistes au Québec, Joël McGuirk a été la cible de nombreuses parodies.
Bien que l’influenceur ait initialement pris ces moqueries avec une attitude détendue, affirmant qu’il est « pour la liberté d’expression » et que cela donne « de la visibilité », sa réaction a vite pris un tournant plus agressif lorsqu’il a abordé un aspect précis des critiques : son apparence physique.
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Dans une vidéo publiée sur TikTok jeudi dernier, Joël McGuirk a commencé par clarifier qu’il n’était pas contre l’humour en soi, mais qu’il avait un problème avec l’attaque de son physique par certains humoristes.
« Je suis contre le bullying, mais je me souviens que ceux qui se faisaient bullyer, c’était le monde qui avait des petits tetons, le monde qui n’était pas en shape, right? Si t’étais sportif et en shape, tu faisais partie des cools! », a-t-il expliqué. Cependant, il poursuit sa réflexion en critiquant l’idée que l’humour actuel valorise ceux qui ne sont pas en forme.
McGuirk fait référence à l’humoriste Arnaud Soly en disant : « Asteur, ce qui est hot, c’est « out of shape », avoir des petits tetons, avoir l’air de fckng Mike Ward, c’est rendu ça qui est hot man. »
Il semble suggérer qu’aujourd’hui, la tendance est de moquer ceux qui sont en bonne forme physique et de célébrer ceux qui sont moins en forme, comme le caricature Soly dans ses sketchs.
La réflexion de Joël McGuirk prend une tournure plus surprenante lorsqu’il aborde le sujet de l’intimidation. Selon lui, « l’intimidation » à l’égard des personnes en forme physique aurait, paradoxalement, des « bienfaits ».
Bien qu’il ne cautionne pas le bullying en soi, il semble suggérer que la moquerie des individus qui se soucient de leur condition physique pourrait même avoir des effets positifs sur la société.
Cette déclaration a provoqué une onde de choc sur les réseaux sociaux, où beaucoup ont réagi en remettant en question ses propos.
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Les réactions à la vidéo de McGuirk ont été mitigées. D’un côté, certains l’ont défendu en soulignant que, dans un monde où l’on valorise de plus en plus l’inclusivité et l’acceptation de soi, il peut être difficile de trouver un juste équilibre dans l’humour.
De l’autre côté, de nombreux internautes et personnalités publiques ont critiqué ses propos, jugeant que minimiser l’impact du bullying, même sous couvert d’humour, pouvait véhiculer un message dangereux.
Les déclarations de Joël McGuirk sur TikTok révèlent un débat plus large sur la place de l’humour dans la société moderne et sur les limites de la satire, notamment lorsqu’il s’agit de sujets aussi sensibles que l’apparence physique et la condition corporelle.
Que l’on soit d’accord ou non avec ses propos, il est clair que cette polémique soulève des questions importantes sur la façon dont l’humour peut influencer les perceptions sociales et les comportements envers les autres.
