Jonathan Roy a fait une rare exception à ses habitudes en abordant ouvertement le sujet de l’argent lors de son passage au balado Le Carnet du Manager.
Lui qui préfère habituellement éviter ce type de discussion a livré des confidences surprenantes sur sa perception de la richesse, son parcours et les choix financiers qui ont marqué sa carrière musicale.
Issu d’une famille bien nantie en raison de son célèbre père, Patrick Roy, Jonathan Roy a grandi sous les projecteurs. Toutefois, cette aisance financière ne lui a pas toujours facilité la vie, comme il l’a confié à NoovoMoi :
« Je déteste parler de ça. Tu vas capoter quand on va tomber là-dedans parce que je n’aime pas l’argent. En même temps, je comprends son principe et je suis heureux que ma carrière me permette de faire ce que j’aime. Mais je déteste ça… »
Il explique que la richesse de son père a souvent influencé la manière dont les autres le percevaient :
« Notre famille a été très fortunée et mon père a travaillé fort pour son argent. Mais ça m’a séparé un peu de la société ‘normale’. Tout le monde a associé que moi, je suis riche, parce que mon père est riche. Donc j’ai été traité d’une façon vraiment différente. »
L’un des moments marquants de l’entrevue est survenu lorsque l’animateur Seb Lozon lui a demandé combien lui avait coûté son vidéoclip Keeping Me Alive, devenu viral en 2020 avec plus de 139 millions de vues sur YouTube.
« Ça a coûté ce qui restait dans mon compte de banque, man. C’était en bas de 5 000 $ pour faire le vidéoclip. Je n’ai pas mis d’argent sur le marketing, ça a été complètement organique. Il y a quelque chose dans ce vidéoclip-là qui a connecté avec le public. Le timing, aussi, qui était parfait. »
Un investissement modeste, mais qui a complètement changé le cours de sa carrière.
Jonathan Roy a également fait une révélation surprenante : il a vendu son condo de luxe pour adopter un mode de vie plus minimaliste en vivant dans une van. Ce choix, qui peut sembler radical, reflète bien son détachement des biens matériels.
« Je n’ai pas mis d’argent de côté pour la retraite. J’essaie juste de vivre au jour le jour, d’apprécier chaque moment. »
Cela ne l’a pas empêché de s’offrir un plaisir bien mérité : un bus de tournée à deux étages pour lui et son équipe lors de son passage en Europe, afin de profiter pleinement de l’expérience du voyage.
Jonathan Roy prouve une fois de plus qu’il suit son propre chemin, loin des attentes et des conventions. Son parcours atypique continue d’inspirer ses fans, qui voient en lui un artiste authentique et libre.
Vous pouvez écouter l’épisode complet de Le Carnet du Manager dans la vidéo ci-dessous : 🎧
