Julie Snyder livre son témoignage poignant contre Gilbert Rozon
En 1991, alors qu’elle n’avait que 23 ans et travaillait comme animatrice pour TQS, Julie Snyder a vécu une expérience traumatisante qui a récemment refait surface dans les médias et la salle d’audience.
Lors d’un séjour à Paris pour couvrir un spectacle, elle logeait dans un appartement fourni par Juste Pour Rire, dirigé à l’époque par Gilbert Rozon.
D’après le témoignage émotionnel livré par Snyder au tribunal, l’incident s’est produit lorsqu’elle a été brusquement réveillée par une pression dans son dos.
Cette affaire est revenue sur le devant de la scène 33 ans plus tard, suite à des déclarations publiques faites par Snyder et d’autres allégations similaires contre Rozon, qui a nié toutes les accusations et a intenté une poursuite en diffamation contre elle et Pénélope McQuade, réclamant 450 000 $.
Les commentaires de Rozon dans une interview de 2018 ont particulièrement indigné Snyder, qui a répliqué durant son témoignage que la notion de consentement n’avait jamais été possible dans son cas.
Pensant d’abord à une intrusion, elle découvrit avec horreur Gilbert Rozon dans une posture compromettante. Effrayée, elle a déclaré au tribunal :
« Je me suis dit : Je ne me ferai pas tuer, mais je vais me faire violer. » Elle a réussi à s’échapper de l’appartement et a couru jusqu’aux Champs-Élysées.
@dakota83052 L’animatrice et productrice Julie Snyder a relaté avec émotion l’agression sexuelle qu’elle aurait subie aux mains de l’ex-magnat de l’humour en France, dans le cadre du procès civil intenté par neuf autres présumées victimes de Gilbert Rozon.#montreal #quebec #quebectiktok #quebecoise #parlerfrancais ♬ original sound – 🇨🇦Mr.J🇨🇦🍁
À la sortie du tribunal, une journaliste a demandé à Snyder si « la honte devait changer de camp ». Visiblement affectée, elle a choisi de ne pas développer davantage, mentionnant que ce n’était « pas la meilleure journée de [sa] vie » et préférant réserver ses commentaires pour la justice.
Ce cas souligne la complexité des affaires d’agression et les défis que rencontrent les victimes lorsqu’elles choisissent de parler des années après les faits, particulièrement dans un milieu aussi scruté que celui du divertissement.
La communauté et ses supporters attendent maintenant la suite des procédures avec un mélange d’espoir pour la justice et de soutien pour les victimes présumées.
Source : conneriesqc