Dimanche dernier, l’apparition de l’influenceur Julien Bournival à Tout le monde en parle a suscité de nombreuses réactions. Connu pour sa participation au documentaire Alphas du journaliste Simon Coutu, Bournival y a affirmé connaître un grand succès dans ses affaires et gagner beaucoup d’argent. Cependant, un article récent signé par Francis Pilon du Journal de Montréal révèle une réalité bien différente.
Selon l’enquête de Pilon, Julien Bournival est loin de la prospérité qu’il affiche et se retrouve, en réalité, accablé par une montagne de dettes. Cette révélation jette un éclairage nouveau sur sa situation financière et soulève des questions sur l’écart entre son image publique et sa réalité économique.
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Cependant, le journaliste Francis Pilon du Journal de Montréal a récemment mis en lumière une tout autre facette de la vie de l’influenceur. Selon les informations révélées, la réalité financière de Bournival est bien loin de l’opulence qu’il partage en ligne. Cette enquête démontre un écart frappant entre l’image glamour qu’il projette sur les réseaux sociaux et la réalité plus difficile qu’il affronte en coulisses.
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Pour vous remettre en contexte, voici un résumé du documentaire Alphas : animé par le désir de comprendre la montée du discours encourageant les hommes à « reprendre le contrôle » de leur vie et à redevenir « des vrais gars », le journaliste Simon Coutu explore cette mouvance en donnant la parole à des influenceurs québécois qui en font la promotion.
Julien Bournival, qui se démarque sur TikTok et Instagram, utilise ces plateformes pour prôner des « valeurs conservatrices » et bénéficie d’une large base d’abonnés qui suivent ses publications.
Toutefois, une récente enquête du Journal de Montréal a révélé des détails troublants sur sa situation financière. L’influenceur, bien loin de l’image prospère qu’il projette, se retrouve actuellement sous une montagne de dettes. En septembre dernier, il a même déposé une proposition de faillite visant une dizaine de créanciers, dévoilant ainsi une réalité bien différente de celle qu’il affiche sur les réseaux sociaux.
Le montant total des dettes de Julien Bournival atteint plus de 1,4 million de dollars, révélant l’ampleur de ses difficultés financières. Parmi ces dettes, 87 000 $ sont dus à Revenu Canada et 67 000 $ à Revenu Québec, soulignant des problèmes importants avec les agences fiscales.
De plus, Bournival doit rembourser 1,1 million de dollars à Desjardins, une somme considérable qui pèse lourd sur ses finances. À cela s’ajoutent des dettes de 10 000 $ envers la Banque Nationale et 40 000 $ à American Express, illustrant l’étendue de ses engagements financiers. Ces chiffres peignent un tableau contrastant avec l’image de succès et de prospérité qu’il projette sur les réseaux sociaux.
La maison de Julien Bournival, située dans le quartier de Sainte-Foy–Sillery–Cap-Rouge, sera mise aux enchères le 27 novembre prochain. Cette décision survient alors qu’il doit encore 20 000 $ à la Ville, ajoutant une nouvelle pression à sa situation déjà précaire. Selon des informations recueillies, Bournival aurait bâti sa fortune en vendant des thermopompes de porte en porte, une activité qui semblait jusqu’ici lui avoir été lucrative.
Cependant, les difficultés ne s’arrêtent pas là. En août dernier, il aurait également déposé des propositions de faillite pour deux de ses entreprises au Québec, révélant ainsi l’ampleur de sa situation financière. Malgré les nombreuses tentatives de contact, Julien Bournival n’a pas répondu aux demandes d’entrevue du journaliste, laissant planer le doute sur ses prochains mouvements.
Source: La Presse
