Au cours des derniers jours, une vidéo partagée par Guillaume Abbatiello, propriétaire de Pizza Salvatoré, a fait grand bruit sur les réseaux sociaux, provoquant une vague de réactions, notamment de la part de Kim Lévesque-Lizotte et Marie-Élaine Guay.
Tout a débuté à la suite de son passage à l’émission Tout peut arriver, diffusée sur ICI Première, où il n’a pas hésité à livrer un avis très tranché concernant son expérience. Ses propos francs et assumés ont rapidement capté l’attention du public et alimenté de vifs échanges en ligne.
Lors de son passage à Tout peut arriver, Guillaume Abbatiello a tenu des propos qui ont rapidement fait réagir, certains internautes les jugeant carrément problématiques. Il a notamment laissé entendre que ce que produisent les artistes d’ici « c’est de la marde », affirmant que c’est, selon lui, l’une des raisons principales pour lesquelles le milieu culturel se retrouve constamment « à court d’argent ».
Se présentant comme le seul entrepreneur autour de la table, il a aussi précisé que ce genre de discours n’avait, à ses yeux, aucune efficacité dans le domaine artistique. Pour appuyer ses propos, il a pris l’exemple du nombre important de personnes nécessaires pour produire une émission, contrastant avec sa propre entreprise qui, dit-il, récolte 83 millions de vues par mois sur les réseaux sociaux grâce à un simple cellulaire de 1 000 $.
Allant encore plus loin, il a ajouté que, selon lui, plusieurs des artistes présents étaient complètement déconnectés et n’avaient aucune légitimité à se lancer en affaires.
Des propos qui n’ont pas manqué de faire réagir, notamment Kim Lévesque-Lizotte, qui a commenté la vidéo en affirmant : « Les créateurs vont s’assurer de manger du Domino’s en….
En plus de réagir directement, Kim Lévesque-Lizotte a choisi de relayer le message percutant de Marie-Élaine Guay, qui n’est pas restée silencieuse face aux propos de Guillaume Abbatiello. Visiblement en accord avec les arguments soulevés par cette dernière, Kim a partagé le texte en ajoutant ses propres mots, soulignant l’importance de remettre les pendules à l’heure.
Les propos tenus par Guillaume Abbatiello ont sans contredit relancé le débat entourant la culture québécoise et son financement.
Si son opinion a trouvé un certain écho auprès de quelques entrepreneurs partageant sa vision plus axée sur la rentabilité, elle a toutefois provoqué une véritable levée de boucliers chez de nombreux artistes et acteurs du milieu culturel. Pour plusieurs, ces déclarations témoignent d’une méconnaissance du travail artistique et de l’importance de soutenir la création locale, au-delà des simples chiffres et des vues en ligne.
