La prime de Noël, traditionnellement versée par la Caisse d’Allocations Familiales (CAF) à plus de deux millions de bénéficiaires des minimas sociaux, arrive avec une nouvelle moins réjouissante cette année.
Alors que cette aide financière est cruciale pour de nombreux foyers à l’approche des fêtes, la nouvelle que la prime ne sera pas indexée sur l’inflation en 2024 a été reçue avec déception.
Cette année, les montants alloués resteront inchangés par rapport à l’an dernier, ce qui, compte tenu de l’augmentation des coûts de vie, réduit leur valeur réelle et leur impact.
Par exemple, une personne seule touchant le RSA recevra 152,45 euros, et un couple avec un enfant percevra 274,41 euros, des montants identiques à ceux de 2023.
Cette décision de ne pas ajuster la prime en fonction de l’inflation signifie que les montants distribués cette année sont nettement inférieurs à ce qu’ils auraient pu être.
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D’après les calculs basés sur le simulateur de l’INSEE, une personne seule aurait pu recevoir 229 euros, soit 76,55 euros de plus, si l’inflation avait été prise en compte.
En outre, la CAF a confirmé qu’aucune majoration spécifique ne sera accordée cette année aux familles monoparentales, qui avaient bénéficié d’une augmentation de 35% l’an dernier, soulageant ainsi 744 000 ménages.
Cette absence de majoration additionnelle ajoute une couche supplémentaire de difficultés pour ces foyers déjà vulnérables.
Face à cette nouvelle, les bénéficiaires de la prime de Noël pourraient se retrouver dans une situation encore plus précaire, surtout dans un contexte économique qui continue d’être incertain et difficile pour les plus démunis.
La prime de Noël 2024, bien que bienvenue, risque donc de ne pas suffire à couvrir les besoins accrus des foyers les plus touchés par la précarité.
Source : mariefrance.fr
