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La confiserie adorée de nombreux Québécois quitte définitivement les rayons
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La confiserie adorée de nombreux Québécois quitte définitivement les rayons

Hanane Kabbab
Capture decran 2025 01 18 182733 La confiserie adorée de nombreux Québécois quitte définitivement les rayons

L’entreprise Hershey a annoncé mercredi, via CityNews Toronto, la fin de la production d’une friandise iconique qui a marqué des générations : les Cherry Blossom.

Ce bonbon chocolaté, rempli d’une cerise de marasquin baignant dans un sirop sucré et saupoudré de noix de coco, disparaît après près de 150 ans d’histoire.

C’est au 19e siècle que Walter Lowney, un entrepreneur américain, met au point cette recette au Massachusetts. Très vite, les Cherry Blossom deviennent populaires, au point de s’imposer comme un classique canadien.

En 1905, la compagnie Lowney’s établit une division au Canada, où cette friandise gagne le cœur de nombreux consommateurs.

Au Québec, c’est l’usine de Sherbrooke qui a fabriqué les Cherry Blossom de 1959 jusqu’à sa fermeture en 1989. Depuis, ces friandises sont devenues un symbole nostalgique pour plusieurs.

Pour Jean Benoît Duval, un artiste montréalais fervent amateur des Cherry Blossom, cette annonce a provoqué une véritable course contre la montre.
« J’ai acheté tous ceux du Jean Coutu de mon quartier. Il y en avait 17 dans le présentoir », confie-t-il au Journal.

M. Duval associe cette friandise à une époque révolue, un peu comme le poulet pané de PFK.
« Quand j’ai croqué pour la première fois dans une Cherry Blossom il y a 20 ans, j’ai été séduit par la combinaison du chocolat et de la cerise juteuse. C’était réconfortant, presque nostalgique », raconte-t-il.

 

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Bien que la Cherry Blossom ait survécu à des décennies de changements dans l’industrie alimentaire, Hershey a confirmé que cette friandise ne serait plus produite.

Lindsey Becker, historienne des bonbons, souligne l’importance de ce chocolat dans l’histoire culturelle canadienne.

Pour les amateurs de cette délicieuse douceur, la nouvelle marque la fin d’une époque sucrée et réconfortante.
« Il va falloir gérer toute cette nostalgie », conclut M. Duval, évoquant également la disparition récente du cinéaste David Lynch, qu’il associe à cette journée chargée en émotions.

Si vous êtes chanceux, il est encore possible de trouver les derniers exemplaires de Cherry Blossom sur certains présentoirs. Mais attention, une fois les stocks écoulés, ce sera la fin pour ce classique culinaire.

 

Source : salutbonjour

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