
Franchement, ce qui me frappe là-dedans, ce n’est pas que les câbles soient volés… c’est à quel point on a sous-estimé ce risque dans la course à l’électrification.
On a mis des bornes partout, souvent avec :
- du cuivre facilement accessible,
- zéro dissuasion (caméra, capteur d’ouverture, éclairage, etc.),
- et des délais de réparation absurdes… alors qu’on parle d’une infrastructure critique pour la mobilité de demain.
Résultat :
➡️ vols en série
➡️ bornes hors service pendant des semaines
➡️ confiance des utilisateurs qui s’effrite
➡️ et bien sûr, les opposants aux VE qui se servent de ça comme
argument en or.
Si on veut éviter que ce genre de fléau ne sabote la transition électrique, il va falloir changer d’approche :
- Conception des bornes : limiter le cuivre apparent, enterrer une partie des installations, rendre le démontage physiquement plus long et plus risqué.
- Technologie : capteurs qui détectent une coupure ou un arrachement, alertes en temps réel, suivi à distance.
- Environnement : meilleure illumination, caméras dans les zones sensibles, emplacement des bornes dans des lieux déjà surveillés (parkings, commerces, stations-service) plutôt que des recoins isolés.
- Cadre légal : traçabilité plus stricte des métaux revendus, sanctions renforcées pour les recéleurs, pas seulement pour les petits voleurs.
Cuivre arraché, câbles défoncés, bornes HS pendant des
semaines.
Des réparations à 5 000 € la pièce… et c’est nous qui payons la
facture, en taxes, en tarifs, en galères au bord de la route.
On parle de transition énergétique, mais en vrai :
- bornes vandalisées
- vols de câbles en série
- stations fermées
- automobilistes pris en otage
👉 À ce rythme-là, ce ne sont pas les voitures électriques qui vont “sauver la planète”, c’est les voleurs de cuivre qui vont la mettre à genoux.
Question simple : comment on peut parler de “futur vert” si notre infrastructure tombe au premier coup de pince coupante ?
Parce que là, on a un paradoxe : on pousse les gens vers les voitures électriques… mais on laisse les infrastructures aussi vulnérables qu’un fil de cuivre qui dépasse d’un mur. À un moment, ce n’est plus un “problème de vol”, c’est un problème de conception et de stratégie.


