
Invité récemment à l’émission Pour emporter, animée par la chaleureuse France Beaudoin, Normand Brathwaite s’est ouvert comme rarement auparavant. Pendant cette entrevue intime, l’animateur a abordé plusieurs facettes de sa vie, dont une rarement discutée : son rapport à l’argent et l’impact de sa réussite financière sur sa famille.
France Beaudoin a évoqué la célèbre réplique de Jerry Maguire – « Show me the money » – en rappelant que Normand fait partie des rares personnalités québécoises à avoir parlé ouvertement de ses revenus, sans détour.
Normand a même déjà mentionné des chiffres, avouant qu’il touchait parfois des bonus importants à la radio.
Mais a-t-il payé le prix de cette transparence?
Sa réponse fuse, sans hésitation :
« Oh que oui. »
France lui demande ensuite :
« Toi qui avais les moyens d’acheter toutes les bébelles du
monde à tes enfants… as-tu réussi à préserver leur imagination?
»
Normand répond avec une honnêteté désarmante :
« Ç’a été plus dur à faire. Ce qui est difficile, c’est de ne pas leur donner tout cuit… et de ne pas leur en donner tellement que tout le monde les haïsse à l’école. »
Une réflexion lucide sur un défi rarement évoqué : élever des enfants dans un contexte de privilège, tout en tentant de leur inculquer humilité et autonomie.
France enchaîne : est-ce difficile d’être « l’enfant de »?
Normand n’hésite pas :
« Oui. Extrêmement. Ça va toujours l’être. »
Il raconte même que son fils, malgré un sens de l’humour exceptionnel, ne voulait rien savoir du show-business. Une anecdote savoureuse :
Il l’avait invité sur scène lors d’un spectacle. Plus tard, au restaurant à Québec, déguisé pour une performance, son fils lui dit :
« Papa, je n’aime pas ça. Je n’aime pas ça faire ça. »
Et Normand de répondre :
« Tu n’es pas obligé. »
Une scène tendre et révélatrice du respect qu’il a toujours voulu offrir à ses enfants.
La conversation s’est inévitablement tournée vers ses propos récents qui avaient inquiété plusieurs personnes.
Lors d’une autre entrevue, Normand avait laissé entendre :
« Je ne vais jamais bien. »
Des mots lourds qui ont fait réagir.
Sur Le beau dimanche, Jean-Sébastien Girard lui a
demandé de préciser, visiblement ému :
« Ça m’a inquiété, parce qu’on se connaît depuis longtemps. J’espère que tu peux remettre ça en perspective… »
Une tentative sincère de comprendre ce que vivait l’animateur et d’offrir un espace pour clarifier.
Cette entrevue aura révélé un Normand Brathwaite touchant, vulnérable, réfléchi — loin de l’image éclatante qu’il donne souvent en public.
Malgré le succès, la richesse et la popularité, il rappelle que tout cela apporte aussi son lot de défis, particulièrement lorsqu’on porte ce bagage en tant que parent ou figure publique.
Nous lui souhaitons de trouver la paix, l’amour et la douceur qu’il mérite.
Elle apporte une touche de profondeur et de sensibilité à l'univers des potins de stars. À travers ses mots envoûtants, Elle explore les émotions et les vérités cachées derrière les visages célèbres. Son blog offre une pause bienvenue dans le tourbillon des ragots, invitant les lecteurs à réfléchir et à ressentir au-delà des apparences.



