
Lors de son passage à Pour une fois, Stéphan Bureau a troqué son rôle habituel d’animateur pour celui d’invité. Une rare occasion où il a accepté de se dévoiler avec une sincérité désarmante en se confiant à des proches venus l’interviewer dans une série de tête-à-tête intimes.
C’est toutefois son échange profond avec le journaliste Alain Gravel qui a marqué le public : une réflexion douloureuse, mais lucide, sur sa relation complexe avec son père — un lien qui, selon lui, a influencé toute sa vie adulte, jusqu’à son choix de ne pas avoir d’enfant.
Gravel évoque la période où Stéphan, à seulement 15 ou 16 ans, vivait seul en appartement. Un moment difficile où l’adolescent, malgré son indépendance, semblait profondément isolé.
Bureau confirme :
« À ce moment-là, je fais faillite… Je m’effondre. C’est une sacrée leçon d’humilité, et oui, il y avait de la solitude. »
C’est une époque de débrouillardise extrême, mais aussi de détresse silencieuse.
La conversation bascule ensuite vers le cœur du sujet : le père de Stéphan Bureau. Une figure importante, mais avec qui la relation a été souvent tendue, marquée par une rupture de communication de trois ans.
Il raconte :
« Mon père faisait de gros efforts pour être indifférent à ce que je faisais… Je participais à Téléjeans à 13 ans, et jamais on ne m’a posé une question. Tout était égal. Et ça m’a heurté. »
Entre admiration, distance et blessures jamais tout à fait guéries, Bureau admet que cette « guerre froide » était liée à quelque chose d’encore plus grand :
« Je pense que la vanité de mon père souffrait mal que je réussisse différemment. Pas consciemment. Mais je le crois. »
Deux personnalités fortes, deux orgueilleux, deux esprits libres. Une relation d’amour, de fierté, mais aussi de rivalité silencieuse.
Dans un moment d’une vulnérabilité rare, Bureau révèle que cette dynamique familiale l’a profondément façonné.
Il en vient même à faire un lien direct entre son histoire personnelle et son choix de ne pas avoir d’enfant biologique :
« J’ai craint de ne pas être capable d’admirer mes enfants parce qu’ils m’auraient fait de l’ombre… C’est débile, mais c’est la logique que j’ai tirée de ce que j’ai vécu avec mon père. »
Aujourd’hui beau-père, il affirme n’avoir jamais manqué d’amour pour les enfants présents dans sa vie. Mais la peur inconsciente de reproduire les mêmes dynamiques semble avoir joué un rôle majeur.
Cette entrevue a ému les téléspectateurs, tant par l’honnêteté de Stéphan Bureau que par sa capacité à mettre des mots sur une réalité que beaucoup vivent en silence : l’impact durable d’une relation parent-enfant difficile, même des décennies plus tard.
Une confession qui bouscule, qui résonne et qui ouvre une conversation essentielle sur les blessures familiales, l’héritage émotionnel et la complexité de l’amour parental.
Et vous, vous reconnaissez-vous dans le témoignage de Stéphan Bureau?
Elle apporte une touche de profondeur et de sensibilité à l'univers des potins de stars. À travers ses mots envoûtants, Elle explore les émotions et les vérités cachées derrière les visages célèbres. Son blog offre une pause bienvenue dans le tourbillon des ragots, invitant les lecteurs à réfléchir et à ressentir au-delà des apparences.


