La mère ordinaire, Bianca Longpré, fait face à une possible poursuite
Bianca Longpré, mieux connue sous son surnom de La Mère Ordinaire, s’est retrouvée au cœur d’une controverse après avoir exprimé publiquement son insatisfaction envers la Commission scolaire des Mille-Îles sur Instagram.
Partageant les difficultés que ses enfants ont rencontrées dans leur parcours scolaire, elle a lancé un véritable cri du cœur qui a résonné chez de nombreux parents.
L’incident a pris une tournure juridique lorsque la direction de la commission scolaire lui a envoyé une lettre la menaçant de poursuites si elle continuait à divulguer ses griefs publiquement.
Cette démarche, selon Bianca, démontre la culture du silence et de répression qui prédomine dans certains segments du système éducatif québécois.
En tant que mère d’enfants ayant des besoins spécifiques, Bianca Longpré a souligné le manque de support et d’encadrement adéquat à l’école polyvalente de Saint-Thérèse.
Frustrée par l’absence de suivi, elle a dû inscrire sa fille à une autre école, l’école Centennial, où le plan d’intervention a été, selon elle, respecté et mieux exécuté.
La situation a escaladé lorsque la directrice générale de la commission scolaire a contacté Bianca, l’avertissant des conséquences légales de ses actions.
Cette lettre de menace n’a fait qu’amplifier son désir de changer les choses et de dénoncer ce qu’elle perçoit comme des injustices flagrantes dans le traitement des élèves à besoins particuliers.
— bob (@jokeduweb) December 18, 2024
Le soutien du public a été immédiat, beaucoup admirant sa bravoure pour avoir pris la parole en dépit des risques de répercussions judiciaires.
Les discussions générées par ses publications ont mis en lumière la rigidité et les défauts du système éducatif, poussant d’autres parents à partager leurs expériences similaires.
Dans ses dernières déclarations, Bianca Longpré appelle à une réforme du système scolaire pour qu’il soit plus à l’écoute des besoins des élèves et moins restrictif envers les critiques constructives des parents.
Elle espère que son cas servira de catalyseur pour le changement et encouragera d’autres à parler ouvertement des défis auxquels ils font face dans le système scolaire.
Avec l’appui de la communauté en ligne et l’attention médiatique qu’elle a reçue, Bianca reste déterminée à continuer son combat, espérant que cela mènera à des améliorations tangibles dans la manière dont les écoles interagissent avec les familles et gèrent les besoins divers des étudiants.
Source : 7jours
