Deux jours après l’assassinat de Charlie Kirk, figure de la droite américaine, les enquêteurs ont mis la main sur un suspect. Ce vendredi 12 septembre, Donald Trump a confirmé en direct sur Fox News l’arrestation de Tyler Robinson, un jeune homme de 22 ans originaire de l’Utah.
Les images de vidéosurveillance avaient mis le pays en alerte. On y voyait un homme vêtu de noir, sac à dos sur l’épaule, juste avant et après le meurtre de Charlie Kirk lors d’un événement intitulé Prove me wrong.
Face à la pression médiatique et à la récompense promise de 100 000 dollars, c’est finalement le père du suspect, appuyé par un proche de la famille, qui aurait fourni des informations décisives.
Tyler Robinson a été interpellé jeudi soir à Saint George (Utah), à plus de 400 kilomètres de la scène du crime.
Lors d’une conférence de presse, le FBI a révélé un détail glaçant : des messages avaient été inscrits sur les balles utilisées. Parmi eux :
- « Hey, fasciste ! »
- « Attrape ! »
- Des phrases provocatrices, dont une référence au chant Bella Ciao, popularisé par la série La Casa de Papel.
Ces inscriptions renforcent l’idée d’un geste prémédité et symbolique, destiné à provoquer autant qu’à tuer.
Âiné d’une fratrie de trois enfants, Robinson aurait étudié dans l’Utah avant de se fondre sans difficulté dans l’événement où Kirk était attendu. Sa famille, partisane des armes à feu, affichait régulièrement des publications de tirs sur les réseaux sociaux.
Selon le New York Post, le père du suspect est employé depuis 27 ans au bureau du shérif local, ce qui rend sa dénonciation encore plus marquante.
Donald Trump, tout en se félicitant de l’arrestation, a exprimé le souhait que l’accusé, si sa culpabilité est établie, « paie de sa vie » en référence à la peine de mort. L’affaire, hautement médiatisée, secoue autant la sphère politique que l’opinion publique.
