Le copropriétaire de Mon Lapin appelle à stopper les vols dans les restaurants
Marc-Olivier Frappier, le propriétaire du célèbre restaurant Mon Lapin à Montréal, a exprimé son désarroi sur les réseaux sociaux après un récent vol. (Voir sa publication au bas de l’article) L’incident, impliquant le vol d’une affiche offerte par l’artiste Ben Tardif, n’est pas un fait isolé pour Marc-Olivier.
En effet, il s’agit du deuxième vol d’une œuvre dans son restaurant, un lieu reconnu comme le meilleur restaurant au Canada en 2023 par Canada’s 100 Best et Maclean’s.
«On s’est fait voler une affiche dans la salle de bain le week-end dernier, une illustration que l’artiste Ben Tardif nous avait offerte lors de l’ouverture du restaurant», a-t-il partagé, soulignant l’audace du voleur qui a pris le temps de décrocher le cadre, voler l’illustration, puis de remettre le cadre en place.
Le problème dépasse largement les limites du vol occasionnel. Marc-Olivier note une tendance inquiétante de vols variés depuis l’ouverture de son restaurant il y a six ans, allant des ustensiles et de la vaisselle antiques aux œuvres d’art et aux plantes. Il mentionne même le vol inhabituel d’un siège de toilette par un autre restaurateur.
«Dernièrement, j’ai acheté 36 piques à Martini. Deux semaines après, il en reste juste six», déclare-t-il, illustrant l’ampleur du problème.
Cette situation n’est pas unique à Mon Lapin. Linda Girolamo, propriétaire de Pizzeria Napoletana, partage une expérience similaire, ayant perdu des articles allant de la salière à la sucrière, et même des désodorisants de qualité. Face à ces pertes, elle a fini par mettre des autocollants dans les toilettes demandant aux clients de ne pas voler.
Photo courtoisie Linda Girolamo Dans les toilettes de Pizzeria Napoletana
La publication de Marc-Olivier a suscité des réactions d’autres restaurateurs, confirmant que le problème est généralisé. Les vols, incluant des objets aussi personnels que des photos de famille, semblent être un fléau commun dans l’industrie de la restauration à Montréal.
Voir cette publication sur Instagram
Marc-Olivier, avec deux décennies d’expérience dans le domaine, espère sensibiliser le public à l’impact de ces actes sur les restaurateurs indépendants. Il craint que la continuité de ces comportements ne mène à une scène culinaire moins riche et moins originale.
En partageant son expérience sur Instagram, il exprime son exaspération : «Arrêtez de voler dans les resto, ça gosse.» Ce message vise à encourager une prise de conscience collective pour mettre fin à ces comportements nuisibles.
La situation souligne une problématique plus large dans le secteur de la restauration à Montréal, mettant en lumière le besoin de respect et de soutien envers les établissements qui enrichissent la culture culinaire de la ville.
Source : 24heures et Pigeonqc
