Le coût de l’immatriculation des véhicules grimpe de 150 % dans le Grand Montréal


La taxe sur l’immatriculation des véhicules (TIV) connaîtra une hausse de 150 % dans le Grand Montréal, selon des informations rapportées par La Presse. Cette augmentation, annoncée par la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM), risque de susciter de vives réactions.
Actuellement, les automobilistes du Grand Montréal paient une taxe d’immatriculation de véhicule (TIV) de 59 $. Dès janvier 2025, cette taxe passera à 150 $. Valérie Plante, mairesse de Montréal et présidente de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM), a expliqué la situation : « Personne ici ne se lève le matin avec l’envie d’augmenter les charges des contribuables ou de leur demander plus d’argent. Nous sommes conscients des défis du contexte actuel. Cependant, nous devons trouver des moyens pour équilibrer nos budgets. » Voici un extrait du communiqué publié par la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) pour annoncer l’augmentation de la taxe :
« Afin de boucler le cadre financier 2025 du transport collectif et d’assurer le maintien des services actuels, les élu·es de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) ont été contraints d’adopter, aujourd’hui, une résolution visant à accroître la part des automobilistes dans le financement du réseau métropolitain. Ainsi, le montant de la taxe sur l’immatriculation perçue sur les véhicules de promenade immatriculés dans le Grand Montréal s’établira à 150 $, à compter du 1er janvier 2025, sous réserve d’une contribution financière additionnelle du gouvernement du Québec ».
« Cette mesure vise à combler le manque à gagner pour boucler le cadre financier estimé à 561 M$, après les efforts d’optimisation réalisés par les sociétés de transport. Aucun déficit n’étant permis pour les municipalités, qui assument déjà une part grandissante du financement, le résiduel de 361 M$ sera donc épongé par cette taxe sur l’immatriculation, une mesure désormais offerte à l’ensemble des municipalités québécoises », peut-on également lire.
« Bien que la situation soit en voie d’être réglée pour 2025, non pas sans difficultés, l’avenir du transport collectif, lui, est loin d’être assuré et les défis demeurent importants pour les prochaines années, alors que le manque à gagner pour 2026, 2027 et 2028 se chiffre respectivement à 604,6 M$, 670,4 M$ et 697,8 M$ », précise le communiqué. Cependant, des réformes législatives, du temps et un soutien transitoire seront nécessaires pour réaliser des économies substantielles et envisager une résolution de la crise de financement du transport collectif. La réceptivité de la ministre laisse espérer des progrès significatifs. Les conclusions attendues du Chantier sur le financement de la mobilité durable devraient aussi fournir des pistes pour compenser la baisse attendue des revenus de la taxe sur les carburants, due à l’électrification des transports
Sur les réseaux sociaux, les commentaires affluent et il devient vite évident que cette annonce ne plaît pas à tout le monde…
« Parce que la ville est mal gérée c’est à nous de payer leur incompétence. Bravo. » « Plus de taxe : moins de budget restaurant et loisir. tant pis ! »
Source: Mon fric, Communauté métropolitaine de Montreal