Le décès tragique du bébé de Laurence Hardy et Nicolas Beauchemin chez le dentiste soulève des questions


Le 28 juin 2023, Laurence Hardy et Nicolas Beauchemin ont vécu un drame inimaginable lorsque leur fils Jules, âgé de seulement quatre semaines, est décédé suite à une intervention de frénotomie réalisée chez le dentiste.
Ce qui devait être une procédure rapide pour améliorer l’allaitement et potentiellement d’autres aspects de son développement s’est transformé en une tragédie.
La frénotomie, qui consiste à couper le frein de la langue, avait été recommandée par une conseillère en allaitement après que le frein de Jules ait été qualifié de « trop important » par une infirmière du CLSC.
Les parents ont été convaincus des bénéfices potentiels, comme une meilleure alimentation et élocution, et ont décidé de procéder à l’intervention.
La dentiste, Marie-Ève Grégoire, a réalisé l’opération en quelques minutes. Peu de temps après, Jules a cessé de respirer. Transporté d’urgence à l’hôpital, il n’a malheureusement pas survécu.
Le rapport du coroner, attendu prochainement, n’a pas encore déterminé la cause exacte du décès.
Laurence Hardy et Nicolas Beauchemin, encore bouleversés, ont
exprimé leur incompréhension face à ce drame. Nicolas a déclaré
:
« On avait un enfant en parfaite santé. Tu ne peux jamais te
préparer à ça. »
Ils reprochent un manque d’information sur les risques, bien que rares, associés à cette procédure. Une plainte a été déposée auprès de l’Ordre des dentistes du Québec.
Cette tragédie met en lumière la popularité croissante des frénotomies, souvent recommandées pour faciliter l’allaitement. Toutefois, des experts, comme le Dr Alain Moukheiber, rappellent que les complications, bien que rares, peuvent être graves.
La Société canadienne de pédiatrie souligne l’importance d’évaluer soigneusement la nécessité de cette intervention, en explorant d’autres causes aux problèmes d’allaitement avant de prendre cette décision.
Désormais, les parents de Jules souhaitent transformer leur
douleur en sensibilisation. Laurence Hardy explique :
« Notre but, c’est de protéger d’autres familles. »
Le décès de Jules est un rappel tragique que même les interventions considérées comme mineures ne sont pas dénuées de risques. Nos pensées vont à ses parents et à leurs proches dans cette épreuve inimaginable.