Le discours de Donald Trump au banquet royal à Windsor qualifié de « honte nationale »


Le passage de Donald Trump au Royaume-Uni mardi dernier continue de faire parler. Reçu avec tous les honneurs lors d’une visite d’État, le président américain a suscité une vive controverse après son discours prononcé au banquet royal au château de Windsor.
Accompagné de la Première dame, Melania Trump, l’ancien président a été accueilli par le prince et la princesse de Galles à leur sortie d’hélicoptère, avant de rencontrer le roi Charles III et la reine. La journée s’est conclue par un banquet d’État réunissant près de 160 invités, dont plusieurs figures de premier plan comme Keir Starmer, Tim Cook (PDG d’Apple) et Sam Altman (PDG d’OpenAI).
Si la réception s’est déroulée sans incident majeur, c’est le discours de Donald Trump qui a retenu l’attention… et provoqué l’indignation. L’ancien président a notamment déclaré :
« C’est un privilège d’être le premier président américain accueilli ici. Et si on y réfléchit bien, beaucoup de présidents… c’était leur deuxième visite d’État, et c’est la première. Ce sera peut-être la dernière – je l’espère, d’ailleurs. C’est vraiment l’un des plus grands honneurs de ma vie, un tel respect pour vous [le Roi] et votre pays. »
Un mélange d’auto-congratulation, de digressions et de maladresses qui a rapidement enflammé les réseaux sociaux.
“Today, our alliance spans every field of endeavor and shows vast potential for growth. The United Kingdom was your trade partner in the first trade deal of your administration…bringing jobs and growth to both our countries. And no doubt, we can go even further as we build this… pic.twitter.com/m7lWdEToli
— Real America’s Voice (RAV) (@RealAmVoice) September 17, 2025
Sur X (ex-Twitter), de nombreux internautes ont qualifié le discours de « honte nationale ».
- « Zéro seconde sans être une honte nationale », a lancé l’un d’eux.
- « C’est le style de plaisanterie classique de Trump : une chronologie confuse, une pointe d’autocongratulation et un clin d’œil à l’héritage », a ajouté un autre.
De son côté, le roi Charles III a livré un discours diplomatique et mesuré, insistant sur la solidité des liens entre Londres et Washington :
« Aujourd’hui, notre alliance couvre tous les domaines d’activité et présente un vaste potentiel de croissance. Le Royaume-Uni a été votre partenaire dans le premier accord commercial de votre administration, Monsieur le Président, apportant des emplois et de la croissance à nos deux pays. Et nous pouvons sans aucun doute aller encore plus loin en construisant cette nouvelle ère de notre partenariat. »
Trump: It is a privilege to be the first American president welcomed here. And if you think about it, a lot of presidents and this was this was the second state visit and that is the first. Maybe that is going to be the last time—I hope it is, actually pic.twitter.com/SE9OAg8ZpT
— Acyn (@Acyn) September 17, 2025
Alors que ses partisans estiment que Trump a simplement voulu marquer l’occasion à sa façon, ses détracteurs dénoncent une nouvelle maladresse diplomatique qui, selon eux, ternit l’image des États-Unis sur la scène internationale.