Le 20 juin dernier, Julie Marcoux a pris les rênes de l’un des postes les plus convoités du paysage télévisuel québécois : cheffe d’antenne des éditions de 17 h et 18 h des TVA Nouvelles, succédant à Sophie Thibault.
Une nomination surprise qu’elle accueille cependant avec émotion, humilité et un enthousiasme communicatif. Portrait d’une journaliste passionnée, prête à relever ce défi à la hauteur de son parcours.
Lorsque je lui ai annoncé la nouvelle a son fils qui as 6 ans, il a réagi du tac au tac, un sourire aux lèvres : « Tu vas remplacer Sophie ! » (rires) Il a tout de suite compris qu’à présent, c’est papa qui gèrera les devoirs du soir pendant que je serai à l’antenne.
Il connaît déjà le scénario : au retour des fêtes, j’avais assuré l’intérim de Sophie Thibault pendant quatre semaines, le temps de ses traitements contre son cancer de la peau.
Lorsque maman est comblée, lui aussi l’est. Par ailleurs, ce nouveau défi survient à un moment idéal : à presque sept ans, il gagne en autonomie. Quant à moi, le timing est parfait : je célèbre vingt-cinq ans de carrière journalistique et treize ans derrière le micro.
Comme elle l’a rappelé à plusieurs reprises lors de son entretien, Julie Marcoux aborde ce nouveau rôle avec un sérieux sans faille, tout en restant parfaitement ancrée dans le réel. Elle vit cette transition à sa façon : animée par la passion, empreinte de calme et teintée d’une délicate fébrilité humaine.
