
Le gouvernement Legault fait face à de graves accusations de la part des deux principaux syndicats de la fonction publique du Québec, qui l’accusent de poser des « actes de harcèlement » envers leurs membres.
Le Syndicat de la fonction
publique et parapublique du Québec (SFPQ) ainsi que le Syndicat de
professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ)
ont saisi la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de
la sécurité du travail (CNESST) afin qu’elle intervienne auprès du
gouvernement Legault.
Les deux organisations syndicales accusent Québec de poser des
« actes de harcèlement
» envers les quelque 60 000 employés qu’elles représentent.

C’est mercredi matin que les syndicats ont officiellement déposé une plainte à la CNESST, visant le Secrétariat du Conseil du Trésor.
Dans leur plainte, les deux syndicats ont dénoncé les conséquences des compressions budgétaires imposées par le gouvernement du Québec. Ils soulignent que ces mesures surviennent alors que le gouvernement Legault prévoit abolir l’équivalent de 2 000 postes de fonctionnaires au cours de l’exercice financier 2025-2026.
Selon les deux syndicats, les compressions imposées par le gouvernement créent des « situations dangereuses » et provoquent « un climat de travail toxique et malsain » au sein de la fonction publique québécoise.
Dans un communiqué conjoint, le SFPQ et le SPGQ ont affirmé que :
« Les déclarations et les gestes du gouvernement concernant le soi-disant ménage à faire dans la fonction publique, le dénigrement du travail du personnel, ainsi que les coupures de postes et de services, sont vexatoires, répétitifs et attentatoires à la dignité. Ils sont hostiles, non désirés et contribuent à instaurer un climat de travail toxique. »
Plainte collective contre le gouvernement du Québec pour climat de travail toxique https://t.co/fX05OcY02Z
— Radio-Canada Info (@RadioCanadaInfo) October 15, 2025
Dans un communiqué conjoint, les deux syndicats ont tiré la sonnette d’alarme quant aux effets des compressions et du discours du gouvernement Legault sur la santé psychologique des employés de l’État.
« De nombreux employés vivent de l’anxiété. La charge de travail ne cesse d’augmenter, mais les ressources, elles, ne suivent pas. Les congés non remplacés, les départs et les retraites entraînent une surcharge insoutenable. Résultat : plusieurs sont incapables de remplir leurs tâches et se retrouvent inévitablement confrontés à l’échec. Les congédiements ont d’abord touché les employés occasionnels, puis ceux en période de probation. Aujourd’hui, même les employés permanents se sentent menacés. Les coupures sont imposées, sans égard à la charge de travail réelle. »
Lors d’une entrevue accordée à Radio-Canada, le président du SPGQ, Guillaume Bouvrette, a dénoncé le discours tenu par les représentants du gouvernement :

« L’ensemble des déclarations publiques, tant du premier ministre que de ses collègues, dénigre le travail des employés de l’État, des travailleurs du secteur public. »
M. Bouvrette a également souligné que les employés restants subissent une forte surcharge de travail :
« La population a continué d’augmenter au fil des années. Les lois, les programmes sociaux et fiscaux se sont développés et modernisés, et cela exige davantage de personnel pour accomplir les tâches. Dans le secteur privé, on ne voit jamais un PDG se réjouir publiquement d’une réduction d’effectifs. Au contraire! »
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