Le milieu du sport amateur québécois traverse une période de grande tristesse. Une perte importante vient ébranler une communauté soudée, laissant derrière elle un profond sentiment de vide et d’émotion.
Depuis l’annonce, les réactions se multiplient. Parents, joueurs, entraîneurs et bénévoles expriment tous le même choc, mais surtout la même reconnaissance envers une personne dont l’influence allait bien au-delà des résultats sportifs. Son passage a marqué des dizaines, voire des centaines de parcours, tant humains que sportifs.
Pendant de nombreuses années, cette figure respectée a incarné des valeurs essentielles : la rigueur, le respect, l’écoute et la bienveillance. Toujours convaincu du potentiel des jeunes, il croyait en eux parfois avant qu’ils n’y croient eux-mêmes. Son approche, à la fois exigeante et profondément humaine, a contribué à former bien plus que des athlètes.
Son implication ne se limitait pas au terrain. Il a également joué un rôle clé dans le développement de structures durables, favorisant un encadrement sain et axé sur le développement à long terme. Plusieurs entraîneurs aujourd’hui établis reconnaissent l’avoir eu comme mentor à leurs débuts, soulignant son rôle déterminant dans leur évolution.
Au fil des années, il est devenu pour beaucoup une référence, parfois même une figure paternelle. Sa présence constante et son engagement indéfectible ont contribué à bâtir une culture forte, fondée sur l’entraide et le respect mutuel. Son héritage se ressent encore aujourd’hui dans l’esprit qui anime le club et ses membres.
Depuis l’annonce de son départ, les hommages affluent. Tous soulignent la même chose : son humanité. Un hommage officiel lui sera rendu lors de la reprise des activités, un moment qui s’annonce chargé d’émotion pour une communauté qui a grandi avec lui, sur les terrains, dans les vestiaires et lors des compétitions locales. Une campagne de dons a également été mise sur pied afin de soutenir sa famille et permettre à ceux qui le souhaitent de lui rendre un dernier hommage.
Dans le sport amateur, certaines personnes laissent une empreinte qui ne s’efface pas. Leur influence se mesure dans les valeurs transmises, les parcours inspirés et les vies qu’elles ont touchées.
Ce n’est qu’à la toute fin que l’on réalise l’ampleur de la perte : le monde du sport québécois est en deuil à la suite du décès de Sadia Goudiaby, figure profondément respectée du CS Montréal Centre, affectueusement surnommé « Champion », dont l’héritage continuera de vivre à travers chaque joueur, chaque entraîneur et chaque génération qu’il a inspirée.
