
Un changement majeur se prépare dans le paysage commercial québécois. Le gouvernement Legault s’apprête à moderniser les règles d’ouverture des commerces non alimentaires, ce qui aura un impact direct sur les habitudes de consommation de millions de Québécois.
Dès mars 2026, les municipalités auront le pouvoir d’autoriser l’ouverture des commerces de 6 h à 21 h, tous les jours, une plage horaire beaucoup plus large que les limites actuelles, qui imposent la fermeture à 17 h les fins de semaine. Une transformation qui pourrait redéfinir entièrement l’expérience de magasinage au Québec.
Ce virage est porté par le ministre Samuel Poulin, qui souhaite offrir davantage de flexibilité aux commerçants afin de s’adapter aux réalités modernes des consommateurs.
Avant d’étendre la mesure à l’ensemble du Québec, un projet pilote avait été lancé en octobre à Gatineau, Laval et Saint-Georges. Dans ces villes, les commerces pouvaient déjà ouvrir jusqu’à 20 h la fin de semaine, sur une base volontaire. Selon les résultats préliminaires, les commerçants et les clients ont accueilli la mesure avec enthousiasme.
Samuel Poulin explique que la déréglementation était devenue nécessaire. Les demandes d’exceptions se multipliaient : zones touristiques, proximité d’Ottawa, événements spéciaux… plus de 90 demandes par année, créant une lourdeur administrative et une inégalité entre régions.
Selon lui, permettre à chacun de choisir ses heures d’ouverture règle le problème à la source :
« Il est temps d’offrir un cadre moderne, flexible, qui reflète la vie d’aujourd’hui », soutient le ministre.
Parmi les supporters les plus vocaux, l’homme d’affaires Andrew Lutfy (Centres commerciaux Carbonleo) se réjouit. Pour lui, fermer à 17 h signifie perdre des ventes importantes, surtout dans les périodes achalandées en fin de journée.
Il affirme que la clientèle ne magasine plus comme dans les années 1980 :
« Les familles veulent la liberté. Le travail change, le rythme de vie aussi. Il faut s’ajuster. »
Malgré l’enthousiasme général, certains commerçants demeurent prudents. Pour les petites boutiques, l’enjeu de la main-d’œuvre est réel : ouvrir plus tard signifie assumer des coûts supplémentaires, ce qui n’est pas accessible à tous.
Le gouvernement rassure : tout restera volontaire. Aucun commerce ne sera obligé d’allonger ses heures s’il n’en a pas les moyens ou le désir.
La suite du projet pilote sera observée de près. Si les résultats sont positifs, cette nouvelle flexibilité pourrait devenir la norme au Québec — un changement historique pour une province qui possède l’un des cadres d’ouverture les plus restrictifs en Amérique du Nord.
D’ici là, une chose est sûre : à partir de 2026, vos fins de semaine de magasinage ne seront plus jamais les mêmes.
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