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Les États-Unis pourraient refuser un visa pour cause… d’obésité
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Les États-Unis pourraient refuser un visa pour cause… d’obésité

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Les États-Unis pourraient désormais refuser un visa à des candidats à l’immigration en raison de leur état de santé, notamment l’obésité. Cette nouvelle directive du département d’État, qui s’inscrit dans le durcissement de la politique migratoire de l’administration Trump, a été envoyée plus tôt ce mois-ci aux ambassades et consulats américains du monde entier.

Une politique sanitaire qui devient un critère migratoire

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Selon la notice signée par le secrétaire d’État Marco Rubio, les agents consulaires doivent désormais tenir compte de pathologies pouvant entraîner des coûts médicaux importants. Parmi les conditions mentionnées figurent l’obésité, le diabète ou encore certains cancers, considérés comme susceptibles de générer « des soins coûtant plusieurs centaines de milliers de dollars ».

La directive demande également d’évaluer l’état de santé des personnes à charge, incluant les handicaps, maladies chroniques ou tout besoin particulier nécessitant un suivi médical.

Un pays particulièrement touché par l’obésité

L’obésité représente un enjeu majeur de santé publique aux États-Unis, l’un des pays les plus concernés au monde. Les autorités américaines citent régulièrement l’alimentation, la sédentarité et le coût du système de santé comme des facteurs aggravants.
Cette nouvelle mesure soulève toutefois des inquiétudes quant à une possible discrimination médicale dans la sélection des migrants.

L’administration Trump impose un virage encore plus strict

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump a fait du contrôle de l’immigration un pilier central de son mandat. Dans les derniers mois, l’administration a non seulement resserré les conditions d’entrée pour les candidats à l’immigration régulière, mais a également révoqué des dizaines de milliers de visas pour motifs variés, notamment pour des opinions jugées « anti-américaines ».

Le porte-parole adjoint du département d’État, Tommy Pigott, a défendu la nouvelle directive en affirmant que la priorité restait la protection des intérêts des contribuables :
« Notre système d’immigration ne doit pas être un fardeau pour les contribuables américains. »

Un contrôle médical déjà obligatoire

Les demandeurs de visas à long terme devaient déjà se soumettre à une visite médicale vérifiant principalement l’absence de maladies transmissibles. Cette nouvelle orientation élargit toutefois considérablement la portée de cette évaluation, en intégrant des conditions non transmissibles mais coûteuses à long terme.

 

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