« Les Québécois détestent la richesse » : un entrepreneur défend Luc Poirier et frappe fort

L’entrepreneur Erik Gravel a récemment pris la parole pour exprimer sa frustration face aux critiques dirigées contre Luc Poirier et sa nouvelle série diffusée sur Crave.

Selon lui, les réactions négatives et moqueuses démontrent un profond malaise au Québec à l’égard de la réussite financière.

Si Erik Gravel n’avait pas été convaincu par l’émission précédente Vie de rêve, qu’il jugeait trop « bling-bling », il reconnaît que la nouvelle série de Luc Poirier va dans une direction beaucoup plus inspirante et utile.

Ce qui l’a particulièrement touché : la transparence de Poirier lors d’un direct, où il dévoilait ouvertement ses revenus, ses stratégies d’affaires et ses investissements.

Pour Gravel, ce genre d’initiative est exactement ce dont le Québec a besoin : des figures entrepreneuriales qui partagent leur parcours, leurs échecs et leurs réussites sans tabou.

Mais ce qui le déçoit profondément, ce sont les réactions sarcastiques et négatives vues notamment sous des publications de Luc Poirier, y compris un commentaire du chroniqueur Hugo Dumas.

Selon lui, ces propos reflètent une jalousie malsaine et une résistance culturelle à l’idée même de parler d’argent ou de succès financier au Québec.

« Comment peut-on éduquer nos jeunes à l’entrepreneuriat si chaque tentative de vulgarisation ou de transparence se heurte à du cynisme ou à des jugements ? », questionne-t-il.

@erikgravel_officiel Allez-vous écouter l’émission de @lucpoirier sur Crave et si oui, quel angle vous « écouter » une émission qui parle d’argent. Ça reste un problème fondamental au Québec, on ne peut pas en parler et on ne peut pas le montrer #jalousie #quebec #argent #reussite ♬ son original – Erik Gravel🇨🇦❤️

Gravel note que ses propres enfants, par exemple, sont curieux de comprendre les chiffres, les stratégies de vente ou les investissements immobiliers. Pourtant, il observe que chez les adultes, ces discussions sont encore taboues, comme si parler d’argent équivalait à se vanter.

Il conclut en affirmant que cette mentalité est non seulement triste, mais aussi dommageable pour l’avenir économique du Québec.

Source : Conneriesqc