« Les tarifs de Trump viennent de me faire perdre ma job » : des licenciements en série au Québec


Les répercussions des décisions économiques de l’administration Trump continuent de se faire sentir au Canada, et plus particulièrement au Québec. Un récent témoignage sur les réseaux sociaux met en lumière l’impact direct des tarifs douaniers sur l’emploi des Canadiens travaillant pour des entreprises ayant des liens commerciaux avec les États-Unis.
Un utilisateur a partagé son expérience sur un forum populaire :
« Les tarifs de Trump viennent de me faire perdre ma job… J’étais admin réseau pour une compagnie québécoise qui a des bureaux aux USA. Je viens d’avoir l’annonce que mon poste a été aboli suite aux tarifs de Donald. »
Ce travailleur, qui occupait son poste depuis plusieurs années, se retrouve maintenant sans emploi à 43 ans, une expérience qu’il qualifie de « spéciale ». Son cas n’est pas isolé. Plusieurs internautes ont réagi en exprimant leur solidarité, mais aussi leur inquiétude quant aux conséquences économiques de ces tarifs.
Un effet en cascade sur l’économie québécoise
Un autre utilisateur, gestionnaire dans une entreprise manufacturière, a partagé son anxiété face à la situation :
« Les tarifs ont un impact direct sur l’entreprise dans laquelle je travaille. Tous les jours, je reçois des appels de fournisseurs et de clients qui me parlent de ces tarifs. Honnêtement, je sens que ça s’en vient aussi pour moi. »
L’incertitude provoquée par ces mesures pousse de nombreuses entreprises à revoir leur stratégie, certaines allant jusqu’à délocaliser ou réduire leurs effectifs. Plusieurs commentateurs ont souligné que même si les tarifs étaient retirés dans un avenir rapproché, les dommages seraient déjà faits, et il faudrait du temps pour que l’économie se stabilise.
Des perspectives d’emploi plus incertaines
Le marché de l’emploi, déjà mis à rude épreuve ces dernières années, subit les contrecoups de cette politique protectionniste. Plusieurs travailleurs dans des secteurs affectés, notamment l’aérospatiale et la fabrication, rapportent des pertes de postes et des baisses de salaires.
« J’ai perdu ma job en janvier et le marché est pas fameux, je dois me résoudre à une perte de salaire d’environ 25 % pour retrouver un emploi. »
Certains dénoncent aussi le fait que certaines compagnies pourraient utiliser ces tarifs comme prétexte pour réduire leur masse salariale, une pratique déjà observée lors de crises précédentes.
Le Canada réagit avec un plan d’aide de 6,5 milliards
Face à cette crise, le gouvernement canadien a annoncé un plan d’aide de 6,5 milliards de dollars pour soutenir les entreprises touchées. Ce plan inclut :
- Des subventions pour limiter les licenciements,
- De l’aide pour diversifier les marchés,
- Des prêts à faible taux pour maintenir l’activité.
Toutefois, certains craignent que cette aide ne soit pas suffisante et que les entreprises, prises de court, prennent rapidement des décisions irréversibles.
Des secteurs en crise
Les industries les plus touchées sont :
- L’aérospatial,
- La fabrication,
- Les entreprises technologiques.
Certains travailleurs rapportent devoir accepter des emplois avec 25 % de salaire en moins pour rester actifs sur le marché.
« J’ai perdu ma job en janvier et je dois accepter une baisse de salaire pour retrouver du travail. »
Quel avenir pour le Québec ?
Beaucoup redoutent une récession si ces tarifs perdurent. Moins d’emplois signifie une baisse de la consommation et un ralentissement économique.
Certains Canadiens réagissent en achetant local et en boycottant les produits américains, une tendance qui pourrait remodeler le marché.
Conclusion : incertitude et résilience
Malgré cette situation difficile, certains travailleurs restent optimistes et se soutiennent mutuellement en partageant des offres d’emploi et des conseils.
« On va passer au travers ! Courage ! »
L’avenir du marché de l’emploi québécois dépendra en grande partie de l’évolution des relations commerciales entre le Canada et les États-Unis ainsi que des mesures prises pour atténuer les effets de ces tarifs.
Sources : Reuters – The Guardian – Reddit