Après près de dix ans passés à écrire, diriger et faire rire le Québec avec le Bye Bye, Simon-Olivier Fecteau vit une fin d’année… radicalement différente. Et comme toujours, il a décidé de raconter cette transition à sa manière : absurde, brillante et hilarante.
Une fin d’année sans panique… enfin !
Dans une vidéo partagée sur ses réseaux sociaux, Fecteau souligne avec ironie que c’est la première fois depuis longtemps qu’il ne vit pas le mois de décembre en mode survie :
« C’est weird… j’ai rien à réécrire à 3h du matin. »
Il se moque de cette liberté nouvelle à travers une série de scènes absurdes. On le voit par exemple…
- manger un avocat avec la pelure,
- faire une sieste dans la neige,
- payer ses impôts… de 2013,
- et même planifier… une colonoscopie (!), symbole ultime d’un horaire soudainement vide.
Toujours connecté à l’actu, même sans le Bye Bye
La vidéo regorge de clins d’œil à l’actualité. Il lance notamment à Patrick Lagacé :
« Je te pardonne, Pat »,
faisant référence à la controverse de l’automne impliquant Guillaume Lemay-Thivierge. Même sans sa tribune annuelle, Fecteau reste branché sur ce qui fait jaser.
Et pour conclure, il se montre vendant du sirop d’érable « sans tarif » à New York, une satire savoureuse des tensions commerciales à l’ère Trump.
Le Bye Bye : un marathon créatif… mais éreintant
Dans le fond, cette vidéo révèle ce que plusieurs soupçonnaient
:
oui, le Bye Bye est un projet stimulant, mais la pression
est immense. Et cette pause semble lui faire du bien.
Fecteau en profite pour souffler, récupérer… et surtout faire rire autrement, avec encore plus de liberté.
Verdict : même sans sketchs de fin d’année à livrer, Simon-Olivier Fecteau prouve qu’il reste un maître de l’humour mordant, toujours prêt à transformer le banal en absurde — et l’absurde en art.
