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L’interdiction Ne Les Arrête Pas : Des Québécois Traversent la Frontière pour Faire Cette Pratique Illégale à Leurs Chats
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L’interdiction Ne Les Arrête Pas : Des Québécois Traversent la Frontière pour Faire Cette Pratique Illégale à Leurs Chats

Sarah Saint-Pierre
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Depuis février dernier, il est illégal de dégriffer son chat au Québec. Cependant, cette pratique reste autorisée en Ontario, ce qui pousse certains propriétaires québécois à traverser la frontière pour faire dégriffer leurs félins.

Michel Pépin, porte-parole de l’Association des médecins vétérinaires du Québec, constate : « C’est la dernière province au Canada où c’est encore légal. Ça l’est plus au Québec. Les Québécois s’en vont en Ontario. »

Malgré cette interdiction, il est important de noter que faire dégriffer son chat dans une autre province demeure illégal pour les propriétaires québécois. « C’est illégal de faire dégriffer leur chat dans une autre province. Il est interdit aussi pour un propriétaire de la faire ailleurs », ajoute M. Pépin.

Des sanctions sont prévues pour ceux qui essaient de contourner la loi. M. Pépin souligne : « Il y a un an, il y avait quand même encore 700 000 chats dégriffés au Québec, donc 32 % des chats étaient dégriffés. »

Il mentionne également les défis liés à l’application de cette loi : « C’est quand même compliqué de vérifier et d’appliquer cette loi-là. Comment prouver qu’une personne est partie en Ontario pour faire dégriffer son chat? »

Dans une entrevue avec Steve Roy sur l’émission « Que l’Estrie se lève », M. Pépin a expliqué les raisons derrière l’interdiction du dégriffage : « Le dégriffage peut provoquer des changements de comportement chez les chats. Cela peut inclure de l’agressivité ou des problèmes de litière. » Cette pratique, souvent considérée comme douloureuse et cruelle, est de plus en plus rejetée par les vétérinaires et les défenseurs des droits des animaux.

De l’autre côté, Magdaline Boutros, journaliste au journal Le Devoir, a enquêté sur le phénomène des Québécois se rendant en Ontario pour le dégriffage de leurs chats. Dans une entrevue sur « Trudeau-Landry » avec Nicolas Lacroix, elle a révélé que plusieurs cliniques vétérinaires en Ontario reçoivent régulièrement des appels de Québécois à ce sujet.

« Les cliniques vétérinaires ontariennes m’ont avoué qu’elles reçoivent régulièrement des appels de Québécois pour le dégriffage de leur petite bête poilue », dit-elle. Toutefois, elle précise que toutes les cliniques en Ontario n’acceptent pas de procéder à cette intervention, même si elle est encore légale dans cette province.

Il existe également une campagne de sensibilisation en cours pour changer la législation en Ontario. Une pétition a déjà été déposée pour interdire cette pratique dans la province. Le mouvement vers l’interdiction du dégriffage au Canada semble inévitable, mais pour l’instant, l’Ontario reste la dernière province à ne pas avoir adopté cette loi.

En conclusion, bien que le Québec ait pris des mesures strictes pour interdire le dégriffage des chats, certains propriétaires cherchent encore des moyens de contourner cette interdiction en se rendant en Ontario. Cependant, avec une sensibilisation accrue et des efforts législatifs en cours, l’avenir de cette pratique reste incertain.

Sources: fm1077 et fm93

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