
Une nouvelle tension diplomatique émerge entre le Québec et les États-Unis. Dans son rapport annuel, le Bureau du représentant américain au commerce a identifié la loi 96 du gouvernement Legault comme une « barrière commerciale », suscitant des réactions vives des deux côtés de la frontière.
Selon le rapport américain, plusieurs entreprises ont exprimé des craintes importantes concernant les effets de la loi québécoise sur leurs marques déposées et leur capacité à opérer dans la province. Le rapport précise :
« Les États-Unis ont encouragé le gouvernement du Québec à prendre en considération les préoccupations du secteur des affaires et à impliquer les entreprises dans l’élaboration de nouvelles directives d’interprétation de cette loi. »
Cette position n’est pas nouvelle : l’administration Biden avait déjà laissé entendre l’été dernier qu’elle envisageait d’éventuelles sanctions si la loi n’était pas assouplie.
En réponse à une question d’une journaliste sur la loi 96, ciblée par les É-U., le chef libéral Mark Carney réaffime que « jamais la langue française, jamais la culture canadienne y compris québécoise et jamais la gestion de l’offre seront sur la table. »#polcan #elxn2025 pic.twitter.com/D2K7SrLJKy
— CPAC (@CPAC_TV) April 1, 2025
Face à cette déclaration américaine, Mark Carney, chef du Parti libéral du Canada, a été interrogé lors d’une conférence à Winnipeg. Bien que son parti ait choisi de participer à la contestation de la loi devant la Cour suprême, il a tout de même affirmé :
« Je suis absolument clair : jamais la langue française, jamais la culture québécoise ne seront sur la table. »
Il évoque un nécessaire équilibre entre droits fondamentaux et protection culturelle, et promet de défendre la loi dans ses discussions avec Washington.
De son côté, le chef conservateur Pierre Poilievre a pris un ton plus tranchant. Sur la plateforme X, il a déclaré :
« Les États-Unis n’ont pas le droit de dicter nos lois linguistiques. Nous sommes un pays fier et souverain. »
Il en a aussi profité pour écorcher son rival libéral en comparant Mark Carney à Donald Trump sur cette question.
En réponse à une question d’une journaliste sur la loi 96, ciblée par les É-U., le chef libéral Mark Carney réaffime que « jamais la langue française, jamais la culture canadienne y compris québécoise et jamais la gestion de l’offre seront sur la table. »#polcan #elxn2025 pic.twitter.com/D2K7SrLJKy
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Enfin, Yves-François Blanchet, chef du Bloc québécois, a également réagi, réaffirmant que ni le Québec ni le Canada ne devraient céder le moindre pouce sur leurs politiques linguistiques, estimant que la langue fait partie intégrante de l’identité et de la souveraineté culturelle du Québec.
Cette prise de position des États-Unis ajoute une pression diplomatique sur le gouvernement Legault, déjà confronté à des contestations internes. Mais elle rappelle aussi que la défense de la langue française, au Québec, est plus qu’un enjeu local : c’est un sujet de débats internationaux.

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