L’Orchestre symphonique de Montréal partage une nouvelle qui serre le cœur

Ils sont des dizaines à monter sur scène. Mais parfois, un seul départ suffit pour que tout le chœur chante un peu moins fort.
Ce week-end, l’Orchestre symphonique de Montréal a partagé une nouvelle qui a touché en plein cœur toute sa communauté musicale.
Un pilier du Chœur s’en est allé
Pendant près de 40 ans, Normand Richard a prêté sa voix de basse au Chœur de l’OSM. Il était là, concert après concert, répétition après répétition, avec cette présence discrète et cette voix grave, reconnaissable entre toutes.
Toujours présent, toujours prêt à donner le ton, Normand était l’un de ces artistes qu’on oublie rarement une fois croisés.
« Humble, généreux et infiniment apprécié de ses collègues », écrit l’OSM dans son message.
Il avait également brillé en tant que soliste, notamment dans l’enregistrement remarqué de A Quiet Place de Leonard Bernstein, nommé aux prix Juno.
Une onde de tristesse et de reconnaissance
L’annonce de sa disparition a ému bien au-delà des rangs du chœur. C’est toute une génération de musiciens, de chanteurs et de mélomanes qui perd un compagnon de route.
« Nos pensées accompagnent sa famille, ses proches et toutes celles et ceux qui ont chanté à ses côtés. »
Ce sont des souvenirs partagés, des partitions annotées, des silences chargés de musique qui reviennent à la mémoire de ceux qui l’ont connu.
Il ne reste plus que la résonance
Et c’est peut-être cela, l’héritage de Normand : une empreinte vocale qui continue de vibrer dans les murs de la Maison symphonique.
Un modèle d’engagement discret, de passion continue, de fidélité à l’art collectif.
À quoi ressemble une scène sans lui
?
Difficile à dire. Mais ceux qui l’ont entendu savent qu’il y aura
toujours, quelque part dans la salle, un écho de sa voix.