Marc-André Fleury, le célèbre gardien de but de l’équipe de hockey le Wild du Minnesota, s’est peut-être attiré les foudres de la Ligue Nationale de Hockey (LNH) avec un geste fort en symbole.
Malgré l’interdiction de la LNH, Fleury a choisi de porter un masque personnalisé lors d’une soirée dédiée à l’héritage amérindien de son équipe. Un geste qui soulignait l’origine abénaquise et mi’kmaq de sa femme, Véronique.
Cette décision audacieuse a été confirmée par son agent, Allan Walsh. Selon lui, Fleury était pleinement conscient que la LNH interdit aux joueurs de porter des équipements spéciaux, tels que des maillots, des masques, des autocollants ou des décalcomanies pendant les soirées à thème. Malgré cela, le gardien de but québécois a décidé de braver cette règle et de porter le masque lors de l’échauffement de son équipe.
Parfois, briser les règles peut servir une cause supérieure. Dans le cas de Fleury, il a choisi la voie de sa notoriété pour mettre en valeur l’héritage de sa femme et de tous les Amérindiens.
Par ailleurs, cette soirée a aussi eu le mérite de susciter un vif intérêt pour le masque de Fleury. Lors de la vente aux enchères, ce dernier a atteint la somme de 5 600 $, un montant bien supérieur à tous les autres objets mis en vente. Une performance qui démontre que le geste de Fleury a trouvé un écho favorable auprès des fans de hockey.
Au mépris des règles, Marc-André Fleury porte son masque d’origine amérindienne pendant les échauffements. On m’a dit qu’il était très peu probable que lui ou le Wild soit condamné à une amende, mais il prend le risque de le faire
Son masque a atteint 5 600 $ lors de la vente aux enchères, soit beaucoup plus que n’importe quel autre objet.
Michael Russo
En somme, Marc-André Fleury a montré que les règles, bien qu’importantes, ne doivent pas être un frein lorsque l’on souhaite mettre en lumière une cause qui nous tient à cœur. Une belle leçon de courage qui mérite d’être saluée.
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