C’était jour de retrouvailles pour Marie-Ève Janvier et Maripier Morin, qui signent leur retour à l’animation de Les filles du lunch sur Rythme 105.7 après la pause estivale.
Dès leur retour à l’antenne, les animatrices ont partagé leurs impressions sur la reprise du travail. Marie-Ève, pour sa part, s’est ouverte sur l’été particulièrement difficile et inconfortable qu’elle a traversé.
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« Ç’a été un été très inconfortable pour moi », a-t-elle confié avec sincérité.
Pour la première fois de sa vie, elle s’est retrouvée avec un horaire presque vide. À part quelques activités ponctuelles, le travail s’est fait rare, un contraste frappant avec l’été précédent, marqué par l’intensité de la comédie musicale Waitress.
« Au début de l’été, j’ai semi paniqué et quand tu dis tirer la plug, là… ohh… la plug, elle a débranchée, mais ç’a été violent. Personnellement, dans le sentiment, c’était inconfortable parce que là, je faisais face à Marie-Ève », a-t-elle expliqué. Elle précise qu’il s’agissait de la Marie-Ève en dehors du tourbillon habituel, celle qui ne peut plus se cacher derrière une multitude de projets.
Marie-Ève a alors compris qu’il était temps de réellement prendre soin d’elle.
« Je vois une psy depuis plusieurs mois maintenant, et ce processus-là se poursuit », confie-t-elle, en admettant qu’elle s’est longtemps demandé ce qu’elle cherchait vraiment. Elle a réalisé qu’elle avait trop souvent enfoui des choses importantes au lieu de les affronter, faute d’être pleinement honnête envers elle-même.
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« C’est un été déterminant où j’ai l’impression de découvrir la vraie Marie-Ève. Celle qui est une mère, une amie, une amoureuse… mais surtout moi, Marie-Ève, que je ne connaissais pas tant », poursuit-elle. Elle explique avoir pris conscience qu’elle manquait d’empathie envers elle-même et que son corps lui réclamait davantage d’attention, un cheminement qu’elle a décidé d’embrasser.
Maripier, touchée par cette ouverture, a ajouté : « Quand on a terminé notre saison, je te sentais au bord de péter au fret », avouant s’être inquiétée pour sa collègue. Elle a conclu en confiant qu’après une année de radio ensemble, elle avait encore l’impression de ne pas connaître la véritable Marie-Ève — et que son souhait était de la découvrir sans ses façades.
Et vous, trouvez-vous des échos à votre propre vécu dans ce qu’elle raconte ?
