Mario Dumont, connu pour ses opinions tranchées dans ses chroniques pour le Journal de Montréal, a récemment exprimé son mécontentement vis-à-vis des pratiques actuelles de pourboire au Québec.
Dans une société où la générosité des consommateurs a augmenté post-pandémie, Dumont estime qu’une limite à cette générosité ne doit pas être franchie.
La critique de Dumont porte particulièrement sur les pourboires suggérés sur les terminaux de paiement électroniques, où il observe une tendance troublante.
Il note que le pourcentage traditionnel de 15% est souvent omis au profit de suggestions plus élevées telles que 18%, 20% ou même 25%. « Souvent, j’ai vu trois choix sur le clavier: 18%, 20% ou 25%.
Parfois pour du service ‘de base’. On peut faire penser au client de donner davantage, mais ne même plus proposer le 15% comme une des options relève de l’exagération », déplore-t-il.
Générosité vs abus https://t.co/OPvKxFb3ge
— MarioDumont (@mariodumont) January 31, 2024
Dumont souligne également le problème des terminaux qui suggèrent un pourboire même lors d’achats de base effectués au comptoir, où le niveau de service ne justifierait pas traditionnellement un pourboire.
« L’autre tendance, encore pire, c’est le clavier qui vous suggère un pourboire lorsque vous faites un achat à un comptoir. Pas vraiment de service, mais un pourboire demandé. J’achète un jus de pomme et un sandwich, on me suggère du pourboire sur le terminal de paiement », explique-t-il.
Mario Dumont invite donc les consommateurs à ne pas céder à la pression et à réfléchir à la nature du service reçu avant de décider du pourcentage de pourboire à laisser.
Il encourage chacun à tracer sa propre ligne entre générosité et l’abus potentiel de ces pratiques, rappelant que la décision de donner un pourboire et son montant devrait toujours reposer sur la satisfaction du service reçu.
Cette prise de position de Dumont a suscité des débats parmi les lecteurs et continue de stimuler une réflexion plus large sur les normes de pourboire et leur évolution dans la société québécoise.
