Matinée épique pour Philippe-Vincent Foisy sous le verglas

Matinée glaciale pour Philippe-Vincent Foisy

Il en faut beaucoup pour ébranler la détermination de Philippe-Vincent Foisy! Qu’il fasse -30, qu’il neige à plein ciel ou qu’un vent à décorner les bœufs souffle en rafales, notre lecteur de nouvelles préféré reste fidèle à son moyen de transport matinal : le vélo.

Mais ce matin, Montréal s’est réveillée dans un véritable décor de glace. Une pluie verglaçante s’est invitée à l’heure de pointe, transformant les rues et les trottoirs en véritables patinoires urbaines. Et comme à son habitude, Philippe-Vincent n’a pas reculé devant le défi.

Résultat? Un périple épique, glissant à souhait, où chaque coup de pédale devenait une victoire contre la gravité. Il a bravé les trottoirs glacés, les voitures hésitantes et les bourrasques givrées avec un courage digne d’un athlète olympique… ou d’un Montréalais endurci!

Arrivé en studio, détrempé de la tête aux pieds mais toujours souriant, Philippe-Vincent a offert à ses collègues un petit spectacle improvisé en enlevant ses vêtements trempés en loge.

Bottes, pantalon et manteau formaient une flaque silencieuse sur le plancher, preuve concrète de son combat du jour contre Mère-Nature.

Mais malgré cette matinée épique, il n’a jamais perdu son calme ni son professionnalisme. Lecture de nouvelles? Impeccable. Présence en onde? Égale à elle-même. Et entre deux reportages? Un bon café chaud pour récompenser ses efforts et peut-être réchauffer un peu ses orteils frigorifiés.

Une chose est certaine : la météo a beau lui en faire voir de toutes les couleurs, Philippe-Vincent Foisy reste fidèle au poste – littéralement – et à son vélo. Il est devenu, sans le vouloir, le symbole de la résilience bien de chez nous. Un vrai guerrier urbain des matins d’hiver.