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Dès le 1er avril, l’essence baisse partout au Canada… sauf pour les Québécois
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Dès le 1er avril, l’essence baisse partout au Canada… sauf pour les Québécois

Hanane Kabbab
Capture decran 2025 03 30 102947 Dès le 1er avril, l’essence baisse partout au Canada… sauf pour les Québécois

Alors que les automobilistes canadiens profiteront d’une baisse marquée du prix de l’essence à compter du 1er avril, les Québécois, eux, n’auront droit à aucun répit à la pompe.

En effet, selon La Presse, le litre d’essence et de diesel baissera d’environ 20 cents partout au pays… sauf au Québec.

Ce changement découle d’un décret signé par Mark Carney, nouveau premier ministre et chef du Parti libéral du Canada, dès son entrée en fonction.

Ce décret abolit la taxe carbone fédérale instaurée en 2023 dans la plupart des provinces, à l’exception du Québec et de la Colombie-Britannique qui ont déjà leur propre système de tarification des émissions polluantes.

Résultat : les provinces qui dépendaient de la taxe fédérale verront le prix de l’essence chuter, alors que le Québec, qui maintient sa propre taxe carbone, conservera des prix plus élevés à la pompe.

En chiffres, cette taxe représente environ 20 à 25 cents de plus par litre pour les automobilistes québécois comparativement au reste du pays. Une différence qui pourrait devenir un irritant pour bien des conducteurs.

Malgré tout, cette taxe québécoise finance le Fonds d’électrification et de changements climatiques, un levier important pour atteindre l’objectif de réduction des gaz à effet de serre de 37,5 % d’ici 2030 (par rapport à 1990).

Pressions à venir?

Selon Carol Montreuil, porte-parole de l’Association canadienne des carburants, le gouvernement Legault pourrait faire face à des pressions croissantes pour alléger le fardeau fiscal des automobilistes.

Mais d’autres experts, comme Pierre-Olivier Pineau (HEC Montréal), estiment que le Québec tiendra le cap, à l’image de juridictions comme la Californie ou l’État de Washington.

Il rappelle d’ailleurs que le dernier budget québécois anticipe une hausse des revenus provenant du marché du carbone.

 

 

Si l’essence sera plus abordable pour le reste du Canada dès le 1er avril, les Québécois devront prendre leur mal en patience… ou leur vélo.

 

Source : lapresse

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