Mauvaise surprise pour les parents : les garderies subventionnées coûteront plus cher dès 2026

Les familles québécoises jonglent déjà avec un coût de la vie en constante augmentation, et plusieurs parents surveillent de près chaque dépense liée à la conciliation famille-travail. Entre le logement, l’alimentation et les services essentiels, le budget familial est de plus en plus serré.
C’est dans ce contexte que les services de garde subventionnés, longtemps considérés comme un pilier du soutien aux familles au Québec, font de nouveau parler d’eux. Si ces garderies demeurent beaucoup plus accessibles que les services non subventionnés, certains ajustements financiers viendront tout de même s’ajouter au casse-tête des parents.
Tel que le rapporte l’équipe de Narcity, selon les règles budgétaires 2025-2026 publiées par le ministère de la Famille du Québec, les frais des services de garde subventionnés augmenteront à compter du 1er janvier 2026.
Concrètement, le tarif quotidien passera à 9,65 $ par jour et par enfant, comparativement au tarif actuel de 9,35 $, soit une hausse d’environ 30 cents.
Même si l’augmentation peut sembler modeste à première vue, elle s’inscrit dans une tendance bien établie. En 2024, les frais quotidiens étaient de 9,10 $, après avoir été de 8,85 $ en 2023, 8,70 $ en 2022 et 8,50 $ en 2021.
Sur une période de cinq ans, cela représente une hausse totale de 1,15 $ par jour, un montant qui finit par peser sur les finances familiales. En tenant compte du maximum de 261 jours de fréquentation par année, les frais annuels atteindront 2 518,65 $ par enfant en 2026, soit un peu plus de 210 $ par mois.
Malgré tout, les garderies subventionnées demeurent nettement plus accessibles que les services non subventionnés, où les frais peuvent dépasser largement les 60 $ par jour. Pour plusieurs familles, elles restent donc la solution la plus viable.
Dans ce contexte, le crédit d’impôt pour frais de garde d’enfants continue de jouer un rôle essentiel.
En 2026, certaines familles pourront récupérer jusqu’à 78 % de leurs frais de garde admissibles, selon leur revenu familial. Ce taux diminue graduellement à mesure que le revenu augmente, atteignant environ 67 % pour les ménages aux revenus plus élevés.
À titre indicatif, un revenu familial allant jusqu’à 25 305 $ donne droit au taux maximal, tandis qu’un revenu dépassant 122 290 $ réduit l’aide accordée. Les plafonds de frais admissibles seront également revus à la hausse, permettant de réclamer jusqu’à 12 525 $ pour un enfant de moins de 7 ans, 17 145 $ pour un enfant handicapé et 6 305 $ pour les autres enfants.
Dans certains cas, les parents peuvent aussi demander à recevoir ce crédit d’impôt à l’avance, sous forme de versements mensuels, afin de mieux absorber les dépenses courantes.
Même avec cette hausse annoncée pour 2026, les services de garde subventionnés demeurent un levier important pour la conciliation famille-travail au Québec. Reste que, pour plusieurs parents, chaque augmentation rappelle que ce soutien essentiel a un coût bien réel.


