Message spécial de François Legault aux Québécois ce mercredi soir [vidéo]

Le premier ministre du Québec, François Legault, s’est adressé à la population ce mercredi soir dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, afin de commenter un enjeu important qui fait actuellement beaucoup réagir au sein de la population québécoise.

Dans une vidéo diffusée sur ses réseaux sociaux, François Legault s’est exprimé au sujet des négociations en cours avec les syndicats de médecins.
Il y explique que, malgré une quatrième offre déposée par le gouvernement, les discussions demeurent dans l’impasse, ce qui pourrait mener au dépôt d’un projet de loi si aucune entente n’est conclue d’ici vendredi matin.

Le premier ministre précise que l’objectif est de réformer le mode de rémunération des médecins, en liant 15 % de leur salaire à l’atteinte d’objectifs de performance  une approche déjà appliquée ailleurs et jugée nécessaire pour améliorer le système.

Il affirme que cette démarche est faite au bénéfice des Québécois, et non contre les médecins, tout en dénonçant la résistance des syndicats aux changements proposés, qu’il estime freiner l’arrivée de nouveaux professionnels.

« Ce qu’on leur propose, c’est que 15 % de leur salaire soit conditionnel à l’atteinte d’objectifs », a déclaré François Legault dans sa vidéo, avant d’ajouter que cette mesure est « très raisonnable, voire normale ».

Le premier ministre a conclu son message en réaffirmant la fermeté du gouvernement face aux pressions syndicales, soulignant que cette démarche vise avant tout à améliorer l’accès aux soins de santé pour les Québécois et les Québécoises.

« Nous, on ne cédera pas », a affirmé François Legault, en faisant référence aux pressions exercées par les syndicats de médecins.

À la suite de la publication de la vidéo, les réactions des citoyens québécois se sont révélées partagées. Certains approuvent le plan de la CAQ, estimant qu’il s’agit d’une mesure nécessaire, tandis que d’autres prennent la défense des médecins, rappelant qu’ils sont aussi des êtres humains qui méritent de bonnes conditions de travail. Une situation qui démontre une fois de plus qu’en politique, il est impossible de faire l’unanimité.