Michael Douglas présente ses excuses aux Canadiens : « J’ai honte … »
L’acteur oscarisé Michael Douglas a fait une déclaration surprise et émotive en marge du Festival de Taormine, en Sicile.
Alors qu’il recevait un prix hommage pour l’ensemble de sa carrière, l’homme de 80 ans a saisi l’occasion pour exprimer un profond malaise à l’égard des États-Unis — et présenter ses excuses aux Canadiens.
Lors d’une classe de maître donnée au festival, l’acteur de Wall Street et Basic Instinct a livré une réflexion sombre sur l’état du monde actuel :
« Je suis né à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Mais de toute ma vie, c’est la pire période dont je me souvienne. »
Déplorant l’augmentation des budgets militaires et la montée des tensions internationales, Douglas a pointé la responsabilité des États-Unis dans le chaos mondial :
« Mon pays, en particulier, pousse les autres à suivre le même chemin. »
Interrogé sur Donald Trump, il a évité le débat partisan, mais a tout de même ajouté :
« Je suis conscient que mon pays porte une lourde part de responsabilité. Je demande pardon. Et j’ai honte, devant mes amis, qu’ils soient au Canada, au Mexique, dans l’Union européenne ou au sein de l’OTAN. Je suis gêné. Et je m’excuse. »
Ces paroles ont trouvé un écho particulier au Canada, et plus précisément au Québec, où Michael Douglas et son épouse Catherine Zeta-Jones possèdent depuis près de 20 ans un domaine de 250 acres à La Conception, dans les Laurentides.
Baptisé “Faucon Farm”, ce refuge près de Mont-Tremblant est devenu leur havre de paix.
Le couple, très discret, y séjourne régulièrement et a toujours exprimé son amour pour la nature québécoise et la bienveillance de ses habitants. Ce n’est donc pas étonnant que Douglas s’adresse directement aux Canadiens dans ses excuses publiques.
À 80 ans, Michael Douglas ne cherche plus à plaire, mais à transmettre un message de conscience et d’humilité. Son discours, rare et assumé, révèle un acteur engagé, lucide sur son époque, et profondément respectueux des peuples qui l’entourent.
Une prise de position qui suscite déjà beaucoup de réactions, mais aussi du respect, notamment au Québec, où il est perçu non seulement comme une légende du cinéma… mais aussi comme un voisin sensible et humain.
